1 Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? Sujet qui a l’intérêt de vous obliger à faire le lien entre deux parties différentes du programme, à savoir, celui de la connaissance (la vérité) et celui de la morale. Et la question qui se pose d’emblée est de savoir s’il existe des liens possibles entre les deux ou si nous avons à faire à deux ensembles
Ledevoir de chercher la vérité, et l’ayant trouvée, le devoir d’y adhérer, et de se conduire en accord avec elle. Le paragraphe 1 concluait : « que ce double devoir concerne la conscience de l’homme et l’oblige, et que la vérité ne s’impose que par la force de la vérité elle-même, qui pénètre l’esprit avec autant de
Devoirlutter pour établir la vérité ici-bas est une chose noble. C’est même le devoir de chacun. Cependant personne ne doit le faire sans
Ence sens la recherche de la vérité est un devoir préalable à la celui de l'action bonne. On serait en présence ici de ce qu'on pourrait appeler un intellectualisme moral. La moralité suppose un développement de l'intellect c'est-à-dire de la raison.
Lesparoles de Dieu étaient très claires. Pour accepter la commission de Dieu, nous devons d’abord chercher Sa volonté, chercher les principes de notre devoir dans lesquels nous devons entrer, comprendre la vérité, obéir à Dieu, et suivre strictement les principes de la vérité dans notre devoir.
Lavérité est relative, plurielle et propre à chaque sujet. La philosophie est la recherche de la vérité. Mais qu'est-ce que la vérité ? La difficulté réside dans le fait que si nous possédions la vérité, nous n'aurions pas à la chercher, mais que si nous n'avions aucune idée d'elle, nous ne pourrions nous demander ce qu'elle est. 1.
Nietzsche : la quête de la vérité nous entraîne loin de la vie. Les pièges à éviter • La notion de devoir ne doit pas vous inviter à réciter ce que vous connaissez de la morale kantienne. • « Chercher la vérité » ne concerne pas que le scientifique (ou le philosophe) : ne consacrez pas votre copie à leur seule dé ontologie.
dQkvUw. Si on recherche la vérité, est-ce parce qu'elle est cachée? Vérité adéquation entre un jugement et la réalité. adéquation de la chose et de l'intellect » Présuppose qu'elle existe, qu'il existe une vérité absolue, et qu'on est à sa recherche. Cela présuppose qu'il y ait une raison pour que l'on recherche la vérité. j'ai d'abord dit qu'on ne peut pas avoir connaissance de la vérité et c'est la raison pour la quelle nous la cherchons, pour essayer de s'en rapprocher le plus possible. ex enquête policière. J'ai aussi parlé du fait que certaine fois, on voudrait accéder à la vérité et on la cherche alors même qu'elle est sous nos yeux. J'ai développer en parlant de la "lettre cachée" de POE. J'ai continuer ainsi sur la démonstration en disant qu'on part toujours sur un présupposé déjà établi qu'on suppose vrai. Cachée occultée, soustraite à la vue, dissimulée, Elle se dérobe à notre recherche, la vérité est à chercher dans nos pensées, car les choses ne peuvent être vraies ou fausses, elles sont ou elles ne sont pas, ce n'est que l'idée qu'on s'en fait qui peut-être qualifiée de vrai ou faux. Présupposés peut-être faux, peut-être que nous la cherchons parce qu'elle n'existe pas ou pas sous la forme à laquelle on pense. Introduction La vérité se définit pour Thomas d'Aquin comme étant adaequatio rei et intellectus », l'adéquation de la chose et de l'intellect. En effet seul notre jugement à l'égard d'un objet peut être qualifié de vrai ou de faux. Il peut être faux à cause de notre subjectivité, du fait que nous sommes des êtres finis, que nous ne connaissons pas la réalité dans toute son intégralité, et c'est aussi pour cette raison que nous sommes à la recherche de la vérité, c'est parce que nous ne la détenons pas dans l'absolu. La raison pour laquelle nous sommes à la recherche de la vérité est-elle juste parce que cette dernière est cachée ? De manière générale, si nous cherchons quelque chose c'est parce qu'il est cachée, si nous cherchons la vérité à propos d'un mensonge qu'on nous a dit, c'est parce que la vérité nous est cachée. Seulement ne peut-on pas affirmer que la vérité est souvent évidente et sous nos yeux mais que du fait de nos préjugés et de nos présupposés nous sommes incapable de la voir ? Ou même que si nous cherchons la vérité c'est simplement parce que nous ne la connaissons pas et voulons s'en approcher le plus possible ? En philo cours, on ne peut avoir une connaissance absolue de la vérité car nous sommes des êtres finis et ainsi que la vérité n'est pas innée chez l'homme, et c'est la raison pour laquelle nous devons la chercher afin de s'en approcher le plus possible. L'Homme ne peut avoir une connaissance totale et absolue de la vérité, en effet une connaissance se définit comme étant un jugement vrai, c'est-à-dire en adéquation avec la réalité, dont on puisse prouver le caractère vrai, seulement, à moins d'une démonstration, l'homme ne peut avoir de certitudes assertion ou choses dont on ne peut pas douter et de ce fait ne peut atteindre une vérité absolue. Ainsi nous devons toujours chercher à se rapprocher le plus possible de la vérité en émettant de hypothèses, en faisant des interprétations. Effectivement, lorsque nous recherchons la vérité, nous essayons d'interpréter les sensations que l'on perçoit d'un objet afin d'en faire un tout cohérent qui serait en phase avec la réalité, puisque nous n'avons pas accès à l'objet dans son intégralité et que nous ne pouvons avoir qu'un nombre fini de données partielles concernant l'objet. Ainsi la vérité n'est pas pour ainsi dire cachée, elle est partiellement occultée par nos préjugés, notre subjectivité, le nombre limité de données concernant l'objet, et le fait que nous soyons des êtres finis. Pour la chercher et surtout pour la découvrir, nous devons comme le remarque Kant dans La critique de la raison pure chercher ce qui est faux dans ce qui semble créer un consensus entre plusieurs hommes autour d'un même jugement. Ainsi nous cherchons la vérité en essayant de voir les possibles erreurs d'interprétation, mais cela ne signifie pas que la vérité est cachée, elle est seulement difficile à atteindre car notre jugement peut être erroné ce qui fait que nous ne pouvons savoir si notre avis était vrai ou s'il ne l'était pas. Si nous devons chercher la vérité c'est non pas parce qu'elle nous est dissimulée mais parce qu'elle représente un but en soi, nous devons la chercher parce que nous n'avons pas une connaissance absolue de l'Univers qui nous permettrait de tout savoir, la vérité ne nous est tout simplement pas innée. De ce fait l'homme doit chercher la vérité parce qu'il n'en a pas connaissance et surtout puisqu'elle ne fait pas partie de sa nature dès sa naissance, l'homme, à la différence d'une hypothétique transcendance surnaturelle, n'est pas un être infini. Donc il n'a pas connaissance de la vérité dans ces moindre détails ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle est cachée comme nous l'avons dit précédemment. Cependant, peut-être n'avons nous pas pris assez de recul par rapport à notre sujet. En effet, comme nous l'avons vu auparavant, nous ne pouvons avoir une connaissance parfaite et sans faille de la vérité, et c'est d'ailleurs pour cela que nous ne pouvons que nous en rapprocher mais ne pouvons pas l'atteindre. Et donc justement c'est là que la thèse précédente ne tient plus puisque le fait même de pouvoir s'approcher de la vérité sans pouvoir la toucher nous montre de manière évidente qu'elle nous est cachée, en effet il nous manque toujours des données qui nous permettent d'être sûr de détenir la vérité à cent pour cent et ainsi par voie de conséquence nous pouvons affirmer qu'elle est dissimulée à la conscience humaine. Rappelons la définition de la vérité, c'est l'adéquation de la chose et de l'intellect, comme notre intellect est le fruit de notre éducation, de notre culture, de nos origines sociales, et même de nos intérêts, nous avons toujours un point de vue subjectif. Ce point de vue nous amène à faire des interprétations, des hypothèses qui sont marquées par notre subjectivité. Étant marquées par nos opinions, nos interprétations sont plus ou moins erronées et ne peuvent donc pas par définition être vraies, et même si elles sont vraies nous ne pourront jamais savoir si elles sont vraies et ne pourront pas montrer leur caractère vrai. Donc notre partialité en nous empêchant d'atteindre à coup sûr une vérité, nous cache cette vérité, c'est pour cela que nous devons chercher à être plus objectif, afin de dévoiler plus ou moins la vérité toujours dissimulée sous notre point de vue particulier. Si nous devons la chercher c'est parce que elle est masquée par nos préjugés. Là est toute la problématique du cercle herméneutique, lorsque nous cherchons la vérité il nous est très difficile de ne pas faire intervenir notre point de vue subjectif. Lorsque nous essayons de comprendre un texte nous faisons intervenir dés la première ligne notre partialité et nous posons des préjugés sur le texte et sur ce qui va suivre. Et ainsi nous faisons un contresens complet sur le texte que nous étudions car l'interprétation erronée d'une donnée partielle détermine nécessairement une idée du tout erronée, qui engendre alors une interprétation erronée d'une nouvelle donnée partielle qui à son tour engendre une erreur dans l'idée du tout et cætera... Ce que nous présupposons à propos du sens global du texte conditionne notre façon de lire, nous rentrons ainsi dans un cercle vicieux et nous plaquons de fausses idées sur le texte qui tendent à confirmer ce que l'on pense, donc ce cercle herméneutique renforce notre adhésion à notre supposition de départ, laquelle pouvant être fausse ou erronée. Ainsi lorsque nous cherchons la vérité à propos d'un texte pour rester dans la continuité de notre exemple, nous devons nous extraire de notre point de vue car notre subjectivité nous empêche d'atteindre la vérité, en tout cas de s'en rapprocher. Donc la vérité est dissimulée sous nos préjugés et sous notre subjectivité, c'est pourquoi nous devons la chercher. Nous devons chercher la vérité c'est parce qu'elle représente un objectif en soi, seulement cette dernière peut être accessible et même évidente, sans que nous ne la voyons car nous sommes enfermés dans notre point de vue subjectif. En fait la verité se trouve souvent sous nos yeux telle une évidence invisible comme l'était l'héliocentrisme à l'époque de Copernic ! Dans ce cas, la vérité n'était pas cachée mais elle était en évidence sous des yeux qui ne la regardaient pas, car elle aurait détruit l'autre évidence que constitué alors le géocentrisme. La vérité n'est pas cachée, elle est dissimulée en-deçà des préjugés humains. La vérité n'est pas toujours cachée mais est souvent difficile à trouver car nous sommes enfermés dans notre point de vue subjectif, notre incapacité physique à déceler la révolution de la Terre, et les anciennes thèses géocentrique que nous avons assimilées et que nous ne pouvons remettre en cause. La vérité ne se dérobe pas à notre recherche mais nous l'occultons du fait même de notre subjectivité et du fait que nous sommes, à la différence d'une transcendance surnaturelle, des êtres finis. N'ayant pas l'ensemble des données partielles constituantes de l'objet, ou d'un événement, nous n'avons pas la possibilité de détenir la vérité absolue que nous recherchons tout de même.
Citation chercher la verite Découvrez une citation chercher la verite - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase chercher la verite issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 30 citations et proverbes sur le thème chercher la verite. 30 citations > Citation de Thucydide n° 16071 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLa vérité, c'est de chercher toujours la 1920 de Romain RollandRéférences de Romain Rolland - Biographie de Romain RollandPlus sur cette citation >> Citation de Romain Rolland n° 15047 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesDans le service de la vérité, il est plus important de la chercher que de l'avoir trouvée. de André SiegfriedRéférences de André Siegfried - Biographie de André SiegfriedPlus sur cette citation >> Citation de André Siegfried n° 11179 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLe courage, c'est de chercher la vérité et de la à la jeunesse prononcé à Albi en Juillet 1903 de Jean JaurèsRéférences de Jean Jaurès - Biographie de Jean JaurèsPlus sur cette citation >> Citation de Jean Jaurès n° 7618 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLe grand tort que nous avons, nous autres femmes, c'est, pour amant, de chercher toujours un homme que nous aimons, alors que la vérité serait d'en chercher un qui nous main passe ! de Georges FeydeauRéférences de Georges Feydeau - Biographie de Georges FeydeauPlus sur cette citation >> Citation de Georges Feydeau n° 6241 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPour ceux qui vont chercher midi à 14 heures, la minute de vérité risque de se faire attendre à moelle de Pierre DacRéférences de Pierre Dac - Biographie de Pierre DacPlus sur cette citation >> Citation de Pierre Dac n° 4974 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< 1Votre commentaire sur ces citations Thèmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur chercher la verite Toutes les citations sur chercher la verite Citations chercher la verite Citation sur chercher Citations courtes chercher Poèmes chercher la verite Proverbes chercher la verite Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitionsCitation et amour Citation sur l'amour Citation l'amitié Citation la vie Citation le bonheur Citation la femme citation le couple Citation la sagesse Ciation la tristesse Citation la mort Citation la nature Citation sur l'absence Citation le manque Citation l'enfance Age Animal Amitié Amour Art Avenir Beauté Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture Désir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice Liberté Mariage Mére Monde Morale Naissance Nature Paix Passion Père Peur Plaisir Politique Raison Religion Rêve Richesse Sagesse Savoir Science Séduction Société Souffrance Sport Temps Tolérance Travail Vérité Vie Vieillesse Voyage
Le président Edouard Fritch a réuni la presse ce matin pour exposer en quelques mots ce qui guide la délégation Reko Tika attendue dans les jours prochains à Paris pour parler des conséquences sanitaires, sociales, économiques et environnementales des expérimentations nucléaires française à Moruroa. Nous voici à la veille du départ de la délégation polynésienne Reko Tika pour se présenter à la table ronde de haut niveau proposée par Emmanuel Macron qui se tiendra la semaine prochaine à Paris, les 1er et 2 juillet. Cette invitation du Président de la République vient en réponse à la demande que je lui formulais par courrier en date du 11 mars 2021 en ces termes J’ai souhaité attirer votre attention sur le désarroi profond que suscite la publication de ces études et sur l’attente légitime qui en découle de voir l’Etat apporter des clarifications sur cette situation. … j’estime que l’Etat a un devoir de vérité et de justice vis-à-vis des Polynésiens. » La délégation proprement dite que je conduis, se compose finalement de dix-neuf personnalités représentant les institutions politiques et civiles auxquelles s’ajoutent notre coordonnateur Joël Allain et la déléguée polynésienne au suivi des conséquences des essais nucléaires, Yolande Vernaudon. La délégation polynésienne Reko Tika a été officiellement mise en place par le conseil des ministres le 12 mai dernier. Nous avons tenu cinq réunions plénières, les 18 et 28 mai, les 3, 10 et 22 juin et une session d’ateliers le 8 juin, pour environ cinquante heures de travail et d’échanges. C’est un acte volontaire. Aucune rémunération n’a été prévue y compris pour le coordonnateur. Il est à signaler que l’association Moruroa e Tatou était présente à la première réunion. L’association 193 était présente aux quatre premières réunions. La parole était libre. L’association 193 a pu faire part, par écrit, de ses propositions au coordonnateur, monsieur Joël Allain. Et je remercie le président de 193 pour cet exercice utile qui nous a permis de prendre en considération leurs propositions. Et nous le ferons fidèlement Pendant tout le temps de ces travaux, nous avons souhaité, tous d’un commun accord, garder le silence au sujet de nos débats internes, comme il est de règle universelle lorsque des sujets essentiels sont étudiés par des assemblées responsables. Cela permet à chacun de s’exprimer avec toute la force de ses convictions et à la réflexion collective de s’enrichir des divergences et de grandir. Nous nous sommes organisés en quatre ateliers qui ont chacun apporté sa contribution. Au terme de tous nos travaux, nous sommes arrivés à un consensus global sur les doléances à présenter à la table ronde et aux objectifs recherchés au travers de ces requêtes. Vous comprendrez que nous en réservons la primeur à nos hôtes parisiens. Ces questionnements se répartissent en trois grandes thématiques, en accord avec l’Etat qui a organisé cette table ronde en trois séquences successives ; histoire et mémoire sur toute la journée de jeudi 1er juillet, conséquences sur la santé vendredi 2 juillet au matin et enfin impacts territoriaux le vendredi après-midi. Ces trois séquences couvrent bien l’ensemble des thématiques souhaitées, de son côté, par la délégation Reko Tika. Nos rapporteurs, à chacune de ces séquences, ont été désignés de manière collégiale Tepuaraurii Teriitahi sur le sujet sociétal, Patricia Grand et Patrick Galenon pour les conséquences sanitaires, Yseult Butcher, Winiki Sage et Teva Rohfritsch pour l’impact sur les territoires. Je regrette bien sûr que les associations Moruroa e Tatou et 193 n’aient finalement pas voulu se joindre à nous. Les revendications qu’elles portent de longue date sont évidemment légitimes et ont leurs sens. Je reste convaincu que la politique de la chaise vide est inefficace. Mais, grâce à notre esprit océanien, je ne désespère pas qu’un jour prochain, nous puissions à nouveau nous asseoir autour de la table et s’élever pour faire converger nos forces et nos convictions sur ce sujet du nucléaire. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir qui est ou non anti-nucléaire. Les essais ont pris fin, il y a vingt-cinq ans. Il faut s’appuyer sur ce passé pour aller de l’avant, se projeter dans l’avenir et construire l’avenir de manière sereine. Il n’y a pas de brevet de légitimité pour faire partie de cette délégation Reko Tika, dès lors que nous allons à Paris au nom de la Polynésie française et pour porter la voix des Polynésiens. Les revendications individuelles n’ont pas leur place ici, mieux elles deviennent des revendications collectives. Cette voix, je le disais, elle est le fruit de nos travaux collectifs. Il n’y a pas de sujet tabou dans ce que va présenter la délégation. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que le Président de la République a accepté la tenue de cette table-ronde. Ce qui va être dit à Paris est bien la traduction des revendications de la Polynésie française, y compris du message porté par les associations qui ne nous accompagneront pas. D’ailleurs, comme je le disais plus haut, 193 a participé pleinement aux ateliers préparatoires de cette mission et ses doléances ont donc été intégrées. Il ne faut pas nous faire de procès d’intention, ni faire de procès d’intention à l’Etat, ni à qui que ce soit. Nous souhaitons continuer le travail commencé par nos prédécesseurs, je pense à Bruno Barillot, ou Roland Oldham…. Soyons comme Saint-Thomas. Il faut attendre de connaitre les réponses qui seront formulées à nos doléances avant de prononcer le jugement dernier, comme certains l’ont déjà fait. Mais il est vrai aussi que c’est la nième réunion tenue depuis trente ans…. Restons mobilisés. Ne nous lassons pas de chercher la vérité de quarante ans d’histoire nucléaire. Fallait-il ou non aller à Paris pour mener ce débat ? Fallait-il que ce débat ait lieu à Tahiti ? Je suis tenté de dire que la question du lieu n’est pas déterminante sur nos chances de réussite. La vérité ne dépend pas du lieu de réunion. La vérité n’a pas de frontière. Elle dépend de la bonne volonté des hommes. Mais je me range aussi à ce qu’a dit le ministre Sébastien Lecornu, lorsqu’il nous a tous rencontrés avec les associations lors de sa visite à Paris, le retentissement médiatique sera plus important que si cela s’était déroulé ici ». Mais ce n’est pas ce qui m’importe. Et je rajouterai aux propos du Ministre, le retentissement ne sera que plus important si les hauts responsables parisiens tendent une oreille attentive à ce sujet qui nous intéresse tous », puisque plusieurs d’entre nous ont pris sur leur temps personnel pour apporter leur contribution à la réflexion. Le Président de la République aura sans aucun doute à cœur de s’exprimer sur ces questions devant les Polynésiens lors de sa prochaine visite. J’ai senti chez lui la volonté de prendre le sujet à bras le corps. Ce qui est certain, c’est que tout ne sera pas résolu en deux jours de table ronde. Nous en sommes parfaitement conscients. Nous obtiendrons certainement des réponses sur certains sujets, durant les deux jours. Nous obtiendrons sans doute des ouvertures de travaux sur des sujets nécessitant des expertises juridiques ou économiques. Nous avançons pas à pas depuis de nombreuses années. Mais, les premières réponses qui nous seront données augureront ou non de la sincérité et de la volonté de l’Etat à aller de l’avant avec nous. Ce que nous voulons, c’est ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire pour que vérité et justice soient faites. 1,045 visiteurs total, 3 visiteurs aujourd'hui Continue Reading
La vérité est l'adéquation entre la pensée et la réalité. La méthode pour l'établir est la démonstration. Toutefois, il faut se demander si la vérité est unique et quelle est sa valeur. IDéfinition de la vérité La vérité est d'abord une évidence dans le sens où elle est l'adéquation d'un discours ou d'une représentation et d'un objet on ne peut douter de ce que l'on voit. Par ailleurs, la vérité est toujours un jugement. On ne dira pas d'un arbre existant qu'il est vrai, mais qu'il est réel. À l'inverse, on dit qu'il est vrai qu'il s'agit d'un chêne dans ce cas, c'est bien le jugement sur l'arbre qui peut être vrai ou faux. On remarque que le faux est tout ce qui ne correspond pas au vrai L'erreur est l'absence du vrai. L'indice le plus certain de l'erreur est la contradiction, comme l'explique Leibniz on ne peut soutenir que quelque chose est blanc et noir "en même temps et sous le même rapport". L'impératif de non-contradiction découle du principe d'identité du réel à lui-même une pomme est une pomme, un homme est un homme, et le vrai doit demeurer le vrai. Le mensonge est la dissimulation du vrai. L'illusion trompe, elle donne une fausse image du vrai. Dans les trois cas de l'erreur, du mensonge et de l'illusion, le jugement faux s'oppose au jugement vrai. Enfin, la vérité se reconnaît à la certitude qui l'accompagne lorsque l'on énonce une vérité, on est sûr de soi. Cependant, si la certitude accompagne la vérité, elle ne la constitue pas. En effet, on pourrait simplement manquer de raisons de douter d'une illusion. On peut confondre un serpent avec une corde. On ne "doute pas" alors, au sens fort du mot, qu'il s'agit bien d'une corde. Toutefois, si le serpent bouge ou si l'on se rapproche, on réalise alors qu'il s'agit d'un serpent, quand bien même on était persuadé du contraire. Ainsi, la certitude n'est pas seulement l'absence du doute, mais la claire conscience du vrai. La vérité peut être une évidence, un jugement ou une certitude, mais on se rend compte qu'il faut une preuve pour définir le vrai. Il faut faire appel à un raisonnement. IILa démonstration pour établir la vérité ALe rôle de la démonstration Pour s'assurer de la vérité de ce que l'on pense, il importe de pouvoir justifier ce que l'on dit. En ce sens, la démonstration peut jouer le rôle de modèle dans l'élaboration de la vérité. Au sens large, la notion de démonstration se rapporte à tout type de preuve qu'une personne peut fournir pour appuyer ce qu'elle avance. Elle peut donc avoir le sens de justification. Dans Essais de Théodicée justification de Dieu, Leibniz développe une immense démonstration dans le domaine théologique c'est-à-dire, dans les religions monothéistes, relatif à Dieu. Si, par exemple, on dit "Dieu est bon", on doit aussi prouver que ce que Dieu choisit de créer est le "meilleur". Ainsi, il faut prouver que Dieu existe ce que fait le philosophe et qu'il choisit toujours le bien. On se heurte alors au problème du mal pourquoi Dieu permet-il à l'homme de faire de mauvais choix ? Avec la démonstration, l'argumentation rebondit toujours. BLes différents types de démonstrations Dans un raisonnement inductif, c'est-à-dire dans une induction, on part d'observations pour établir une conclusion dont la vérité est probable. Par exemple, si l'on dit que tous les corbeaux observés jusqu'à présent sont noirs, on en tire la conclusion que tous les corbeaux sont noirs. Cette conclusion n'est que probable il se peut qu'un jour on rencontre un corbeau blanc. La déduction suit le cheminement inverse partant de prémisses générales, elle les applique à un cas particulier. Ainsi, dans une déduction, si les prémisses sont vraies, alors la conclusion est nécessairement vraie. Ce qui différencie l'induction de la déduction, c'est donc le lien établi entre les prémisses c'est-à-dire la proposition admise sur laquelle on base le raisonnement et la conclusion. Aristote a défini le syllogisme comme le modèle du raisonnement démonstratif. Le syllogisme est un raisonnement formel qui établit une conclusion nécessaire déduite à partir des prémisses. Un syllogisme se fait en trois étapes une prémisse majeure, une prémisse mineure, et une conclusion qui se déduit des deux prémisses. La formule suivante est un syllogisme classique tous les hommes sont mortels prémisse majeure ; or, Socrate est un homme prémisse mineure ; donc Socrate est mortel conclusion. La notion de démonstration connaît aussi un usage plus restreint il s'agit de la démonstration telle qu'elle est pratiquée dans les mathématiques. La démonstration mathématique est une forme de raisonnement caractérisée par le fait qu'elle se présente comme un système dont toutes les propositions sont démontrées et cohérentes entre elles. Plus précisément, la démonstration est une forme de raisonnement qui tire des conclusions à partir de prémisses points de départ du raisonnement selon des modalités strictes. Les résultats de la démonstration sont nécessaires ils ont été prouvés à l'intérieur du système. CLes limites de la démonstration 1Les limites de la déduction et de l'induction Le syllogisme peut être détourné pour constituer des faux raisonnements les sophismes et les paralogismes. Ce sont des raisonnements qui ont l'apparence de la validité mais qui ne sont en fait pas valides logiquement. Les prémisses sont vraies, mais la conclusion ne l'est pas. Sophisme Le sophisme est un raisonnement qui, partant de prémisses vraies et obéissant aux règles de la logique, aboutit à une conclusion la pièce Rhinocéros d'Eugène Ionesco, un sophisme célèbre dans lequel le logicien dit au vieux monsieur "Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat." Paralogisme Le paralogisme, lui, est un raisonnement dont le départ est faux mais qui apparaît comme rigoureux."Tous les chats ont cinq pattes. Gros-Minou est un chat. Donc Gros-Minou a cinq pattes." 2Les axiomes mathématiques Axiome Un axiome désigne une vérité indémontrable qui doit être admise comme vraie. Les axiomes constituent la limite de la démonstration ils ne peuvent pas être démontrés. René Descartes souligne que les axiomes sont immédiatement connus par l'esprit leur vérité se voit d'elle-même. Ce sont donc des évidences, des "intuitions". On parle ici d'intuition intellectuelle, c'est-à-dire l'acte par lequel l'esprit saisit immédiatement, sans intermédiaire, le vrai. Comme saisie immédiate du vrai, l'intuition n'a besoin ni d'être démontrée ni d'être prouvée par l'expérience. On ne voit pas comment on pourrait démontrer les axiomes eux-mêmes, étant donné que les axiomes sont les principes les plus élémentaires d'une théorie. Qu'est-ce qui permet alors d'affirmer la vérité des axiomes si on ne peut pas les démontrer ?En tant que principes les plus élémentaires d'une théorie, les axiomes n'ont pas à êtredémontrés. Il importe de déterminer ce qui permet d'en affirmer la vérité. Pour cela, on peut s'appuyer sur les deux ordres de connaissance de Blaise Pascal. Dans les Pensées, Pascal assure qu'il est possible de distinguer deux ordres de connaissance la voie de la raison et la voie du cœur le cœur fournit les premiers principes, et la raison démontre par la suite des propositions à partir d'eux. Ces deux modes d'accès au vrai garantissent la certitude. 3La relativité Une vérité peut n'être vraie ou juste que dans un certain cadre. Il faut tenir compte de la relativité, c'est-à-dire la dépendance de l'ensemble des énoncés à l'égard d'un système d'axiomes donné. L'histoire des mathématiques montre que ces premiers principes qui semblaient évidents en eux-mêmes se sont révélés partiellement faux. L'idée que "le tout est plus grand que la partie" semble évidente. En réalité, dans le cas d'une partie infinie d'un ensemble infini, cela n'est pas vrai. De la même manière, les axiomes de la géométrie euclidienne ne sont plus absolus. La géométrie euclidienne part du postulat que par un point extérieur à une droite, on peut faire passer une unique parallèle à cette droite ». Toutefois Selon la géométrie de Riemann, par un point extérieur à une droite, on ne peut faire passer aucune parallèle à cette droite. Selon la géométrie de Lobatchevski, par un point extérieur à une droite, on peut faire passer une infinité de parallèles à cette droite. Cette découverte de la dépendance des vérités mathématiques à leur cadre théorique donne lieu au développement de divers systèmes axiomatiques. Ainsi, on considère qu'une vérité démontrée ne l'est qu'à l'intérieur du système théorique particulier au sein duquel elle est insérée. Le choix du cadre théorique ne dépendra plus dès lors de son caractère vrai ou faux, mais de sa pertinence ou de son utilité quant à ce qui est à démontrer. C'est ce que souligne le mathématicien Poincaré. Une géométrie ne peut pas être plus vraie qu'une autre ; elle peut seulement être plus Science et l'Hypothèse, préf. Jules Vuillemin, Paris, éd. Flammarion, coll. "Champs sciences" 2014Ce qui explique que l'on retienne un cadre théorique valide plutôt qu'un autre n'est pas qu'il est plus vrai, mais qu'il est plus commode - c'est-à-dire plus pertinent, plus existe des limites pour démontrer la vérité, et puisque la relativité existe même en mathématiques, on peut se demander s'il n'y a pas plusieurs vérités et quelle valeur on peut donner à la vérité. IIILes degrés, types et valeurs de la vérité ALa pluralité de la vérité 1Les degrés de la vérité Il existe différents degrés de de la raison pure, Kritik der reinen Vernunft, trad. A. Tremesaygues et C. Pacaud, Paris, éd. PUF 2012 Kant propose donc de faire une distinction entre L'opinion dans ce cas, le sujet sait que son jugement est insuffisant objectivement et subjectivement. La foi dans ce cas, le sujet sait que son jugement est insuffisant objectivement mais suffisant subjectivement. Et enfin le savoir dans ce cas, le sujet sait que son jugement est suffisant objectivement et subjectivement. 2Les vérités de raison et les vérités de fait Il est aussi possible de distinguer différents types de vérités, selon ce à quoi elles se rapportent. Leibniz propose ainsi une distinction entre les vérités de raison et les vérités de faits Dans les "vérités de raison", la vérité se dit d'un énoncé qui est vrai en lui-même, par les relations logiques entre ses termes. On y accède donc par la démonstration. Les vérités de raison sont nécessaires leur opposé est impossible. Dans les "vérités de fait", la vérité se dit d'un énoncé qui est vrai car il correspond au réel qu'il décrit. On y accède donc par l'expérience. Les vérités de fait sont contingentes, c'est-à-dire qu'elles pourraient ne pas être, ou être autrement leur opposé est donc possible. Contingent Est contingent ce qui pourrait ne pas être, ou être autrement. Ce qui est contingent s'oppose à ce qui est nécessaire, c'est-à-dire qui ne peut pas ne pas être. BLes différentes valeurs données à la vérité 1Le vrai comme efficacité Pour le philosophe pragmatique William James, le vrai a une valeur d'efficacité. On peut déterminer la valeur d'une découverte et savoir si elle est proche de la vérité en fonction de l'efficacité qu'ont ses résultats sur le monde. 2La position sceptique sur la vérité Pour les sceptiques, la pensée humaine n'est pas capable de déterminer une vérité avec certitude. Scepticisme Le scepticisme du grec skepsis, "examen" est une doctrine philosophique selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer aucune vérité avec certitude. Les sceptiques proposent deux arguments majeurs Le premier argument affirme que l'homme n'a affaire qu'à des apparences, c'est-à-dire des phénomènes sensibles. La conséquence est que l'on ne peut affirmer de vérité ou de fausseté concernant les choses. On peut seulement décrire la façon dont elles apparaissent ou dont elles nous affectent. Le second argument affirme qu'à chaque thèse il est possible d'opposer une thèse contraire équivalente, sans posséder les moyens de trancher en faveur de l'une ou de l'autre. La conséquence est qu'il est impossible de ne rien affirmer avec certitude. 3L'interdiction de mentir Pour Emmanuel Kant, la vérité, au-delà de la science qui est une construction, est une valeur morale qui interdit de mentir même à un assassin qui cherche la victime qu'il veut tuer. En effet, la vérité morale n'admet aucune exception, elle reflète la rigueur de la raison pratique, qui recherche la même rigueur, la même universalité, que la raison en général. Dans le domaine théorique la connaissance, la raison pure est facteur d'illusion, comme par exemple en métaphysique. Dans le domaine pratique la morale, il est indispensable qu'elle soit pure, désintéressée, comme dans l'exemple proposé. 4Le droit de mentir Contre la vérité comme valeur morale, on trouve "le droit de mentir par humanité" de Benjamin Constant on ne doit pas dire la vérité sur son état à un mourant, sauf s'il l' réactions politiques, Paris, éd. Hachette Livre BNF, coll. "Sciences sociales" 2013Pour Constant, la vérité est certes un devoir, mais celui-ci ne doit pas être appliqué sans considération pour les circonstances particulières dans lesquelles on se trouve. Ici, puisqu'il s'agit de nuire à un individu, Benjamin Constant souligne que l'on n'a pas de devoir de vérité envers la personne qui veut nuire à autrui. 5La vérité comme illusion Enfin, la vérité peut être perçue comme n'étant qu'une illusion qui n'a pas de valeur. On peut penser que la vérité n'est qu'une illusion, inventée par la métaphysique et la religion dans le but de se consoler. Friedrich Nietzsche propose ainsi de concevoir la vérité comme une consolation nécessaire. En fait, la vérité ne serait qu'une invention de la métaphysique et de la religion. Les hommes, las de souffrir et incapables d'agir, se réfugieraient dans une croyance rassurante celle d'un monde immuable permanent, qui correspond au monde des Idées chez Platon ou à "l'autre monde" de la religion. La vérité serait donc une "nécessité vitale". Nietzsche critique cette vérité qui rassure mais qui maintient en quelque sorte dans l'illusion. Il ne faut pas vouloir la vérité, il faut au contraire assumer l'absence de vérité car il n'y a ni vérité ni mensonge. Il y a uniquement la vie. Ce n'est pas parce que la vérité "sauve" qu'elle est vraie.
• Puisque l'homme est doté d'une raison, il convient qu'il l'exerce pleinement comment mieux le faire qu'en cherchant la vérité ? • Puisque l'erreur ou l'illusion, ou le mensonge... s'oppose à la vérité, le devoir de l'homme ne peut consister à être dans l'erreur. • S'obliger à chercher la vérité, c'est reconnaître que cette dernière est en elle même - indépendamment de ses possibles applications - une valeur suffisante c'est abandonner le point de vue pragmatiste ou utilitariste. Bien comprendre le sujet • Question surprenante la vérité relève de la connaissance, le devoir relève de la morale quelle relation y-a-t-il entre les deux ? • Il y a un devoir de dire la vérité si on la connaît ; H peut y avoir un désir de chercher la vérité en science ou ailleurs comment passer de ce désir au devoir ? • Cela suppose-t-il que l'homme ne s'accomplit comme tel qu'en obéissant à un tel devoir ? C'est alors le définir comme un être de raison cette définition est-elle suffisante ? Utiliser ses connaissances • La vérité s'oppose, non seulement au faux, mais aussi au mensonge, à l'illusion, à l'inconscience. • Épicure la connaissance n'a d'intérêt que par ses conséquences en morale ; conséquence on peut proposer plusieurs explications d'un même phénomène, pourvu que cela rassure. • Nietzsche la quête de la vérité nous entraîne loin de la vie. Les pièges à éviter • La notion de devoir ne doit pas vous inviter à réciter ce que vous connaissez de la morale kantienne. • Chercher la vérité » ne concerne pas que le scientifique ou le philosophe ne consacrez pas votre copie à leur seule déontologie. • Vérité » est à prendre au sens général et flou ne faites pas de développements sur les vérités formelles, matérielles, expérimentales, etc.
avons nous le devoir de chercher la verite