Pourune harmonisation et une simplification de la pĂȘche, sollicitation d’Olivier ! Bonjour, Je suis venu pĂȘcher la Canche avec un ami les 19 et 20 aoĂ»t 2014. Ce dernier avait bien prĂ©parĂ© le sĂ©jour : connaissance des multiples associations de pĂȘche, des multiples rĂ©glementations Ă©galement, carte IGN TOP 25, Personnellementj'utilise la patte de la marque 00000000 Ă  mon avis c'est une des meilleure est surtout la chartreuse. Lors des lĂącher il est interdit de pecher Ă  la cuillĂšre, l'astuce est de faire des cuillĂšres en hĂ©lices avec de la patte Ă  truite. LES DIFFERENTES CUILLERES ET HELICES AVEC LA PATTE A TRUITE. VOIR LES VIDEOS. Si vous n PĂȘcheĂ  la truite en Ecosse La truite sur la Tay, la Lyon et la Tummel . Le temps d'une bonne lessive, de sĂ©cher le tout; et dans le sous-sol, en plus ! Raison : il pleut des cordes depuis un mois et le sĂšche-linge m'a laissĂ© lamentablement tomber ! Et c'est le dĂ©part pour l'Ecosse. Pays qui n'est pas rĂ©putĂ© pour sa sĂšcheresse. Ici, les riviĂšres sont dans les prĂ©s. Alors lĂ -bas Jevous parle ici de la pĂȘche en Lorraine !!! Voici quelques photos des truites que l’on peut y faire, prises essentiellement dans la rĂ©gion autour de Nancy, Metz, Épinal, Verdun, et Ă  la mouche (Nymphe Ă  vue, nymphe au fil, pĂȘche au streamer, etc) par des amis et rencontres (notamment grĂące Ă  mon ex blog de pĂȘche). VotreGuide. PassionnĂ© par la pĂȘche et par les poissons depuis que je suis capable de tenir sur mes deux jambes, adepte des pĂȘches au coup dans la campagne gersoise pendant toute mon enfance, c’est Ă  la fin de l’adolescence que je me tourne vers la pĂȘche des truites sauvages en eaux vives, sur l’Adour, théùtre de mes premiĂšres LaPĂȘche Ă  la truite pas cher : retrouvez tous les produits disponibles Ă  l'achat dans notre catĂ©gorie Carte postale En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. DeMai Ă  DĂ©cembre - DĂ©s 12 ans. La pĂȘche. Tarifs. DĂ©couvrez la pĂȘche des carnassiers de sainte-croix du verdon. Je vous emmĂšne pĂȘcher les gros poissons du lac : Brochet, perche et sandre en plein coeur du parc rĂ©gional du Verdon. Je vous propose des stages en bateau sur plusieurs secteurs du lac et sur diffĂ©rentes techniques de pĂȘche. qnJSOR. JournĂ©e PĂȘche Ă  la truite SouancĂ©-au-Perche . La premiĂšre journĂ©e de pĂȘche Ă  la truite organisĂ©e par Michel Lartigue, le gĂ©rant du plan d'eau de SouancĂ©-au-Perche, a rassemblĂ© 35 pĂȘcheurs, samedi, sur ses berges . Pour l'occasion 55 kilos de belles truites avaient Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment dĂ©versĂ©s dans l'Ă©tang. A l'heure du dĂ©jeuner et en Famille c'est un coq au vin qui a Ă©tĂ© partagĂ©. Prochaine journĂ©e pĂȘche Ă  la truite en septembre. En mai et juin, deux concours de pĂ©tanque seront organisĂ©s sur le site. Voici quelques blagues et annecdotes autour de la pĂȘche Le poisson est un animal dont la croissance est excessivement rapide entre le moment oĂč il est pris et le moment oĂč le pĂȘcheur en fait la description Ă  ses amis. C'est DĂ©dĂ© qui rentre de sa journĂ©e de pĂȘche en mer. Il arrive au Bistrot de Sausset et commence Ă  raconter la lutte acharnĂ©e qu'il vient de mener avec un poisson d'au moins 30 kilos. Marius le prend par la manche pour l'interrompre et il lui dit - VĂ©, arrĂȘte un peu tes cagades. Je l'ai vu ta sardine ; c'est Ă  peine si elle fait ses cinq kilos... - HĂ© bĂ© oui ... C'est pas Ă©tonnant qu'il ait perdu 25 kilos ce poisson aprĂšs les trois heures de lutte qu'il a menĂ© contre moi
 Un homme pĂȘche. Le gardien passe et lui dit “vous ne savez pas lire ? Il est interdit de pĂȘcher ici !” Et l'homme rĂ©pond “Je ne pĂȘche pas, j'apprends Ă  mon ver de terre Ă  nager !” Marius et Olive discutent sur le vieux port. - VĂ© dit Marius, hier j'ai pĂȘchĂ© une truite dans l'arriĂšre pays. Elle faisait au moins 60 centimĂštres. - Oh , moi, rĂ©pond Olive, l'autre jour en pĂȘchant au lancer, j'ai ramenĂ© une moto, et peuchĂšre, elle avait encore les phares allumĂ©s !! - Bon 
 rĂ©torque Marius .. Ă©teins tes phares.. et j'enlĂšve 30 cm Ă  ma truite ! C'est quoi un poisson susceptible ? - Un poisson qui prends facilement la mouche. Quel est le plus petit filet de pĂȘche au monde ? - Le string, bien sĂ»r, car il peut contenir une raie, une moule, un barbu et il y a toujours un maquereau qui tourne autour. Deux poissons discutent - Comment ça va ? - Pas bien du tout, je suis dĂ©primĂ©... - Allez, prends donc un ver, ça va te remonter. â€șâ€ș Coloriage La pĂȘche en riviĂšre est autorisĂ©e depuis le 10 mars et ce, jusqu'au 16 septembre 2018. Cette ouverture est l'occasion de revoir ses fondamentaux in situ ou Ă  la maison. Nous avons aussi suivi des passionnĂ©s dans le Perche, dans le bassin de l'Huisne, un lieu trĂšs prisĂ© des pĂȘcheurs Apprendre Ă  pĂȘcher la truite sur le web Quand on recherche "pĂȘche Ă  la truite" sur un moteur de recherche, les premiĂšres rĂ©ponses dĂ©voilent toutes des conseils pour rĂ©ussir "l'ouverture". Autrement dit, ces premiĂšres journĂ©es de reprises sont hautement importantes pour la suite. Toute une saison de pĂȘche en dĂ©pend. Pour certains, rien ne vaut l'expĂ©rience mais quelques conseils ne peuvent pas nuire non plus alors ils proposent de passer en revue son matĂ©riel dĂ©jĂ  fait tout l'hiver, non ?, d'observer avant de pĂȘcher encore attendre ?! ou encore de pĂȘcher Ă  l'heure de midi pas de casse-croĂ»te ?!?, des conseils qui peuvent paraĂźtre Ă©tranges, mais comme chacun est plutĂŽt bien dĂ©veloppĂ© et argumentĂ© il faut bien admettre qu'on se laisserait bien convaincre. D'autres sites web reprennent les bases de la pĂȘche toujours une bonne idĂ©e ! en expliquant tous les diffĂ©rents types de pĂȘche au posĂ©, au toc, au vairon, .., bref, des conseils de pro. Mais il existe aussi les mĂȘmes conseils pour pĂȘcheurs la thĂ©orie, la pratique Quant Ă  nous, nous avons suivi des pĂȘcheurs pour leur pourrir leur week-end d'ouverture en leur imposant la prĂ©sence d'une Ă©quipe tĂ©lĂ© en pleine communion avec la nature. Merci Ă  JĂ©rĂŽme et Michel d'avoir partagĂ© leur passion, au bord de l'Huisne ! L'association de la Haute vallĂ©e de l'Huisne encourage ses 400 membres Ă  relĂącher les poissons. Le but prĂ©server au mieux la ressource. Les pĂȘcheurs, soucieux de l'environnement, contribuent Ă  l'amĂ©nagement des abords de la riviĂšre et Ă  l'entretien des 400 kilomĂštres de cours d'eau. Avec l'aide de l'Etat et des collectivitĂ©s, ils restaurent les berges afin de recrĂ©er l'habitat naturel des truites. Reportage Sont interviewĂ©s JĂ©rĂŽme Touchar, Vice-pdt association Agréée PĂȘche et Protection Milieu Aquatique de la Haute vallĂ©e de l'Huisne /Michel Moulin secrĂ©taire adjoint de l’association de pĂȘche de la Haute VallĂ©e de l’Huisne HVDH/ Emmanuel Plessis Technicien de riviĂšre Ă  l'agence de l'eau, Loire Bretagne et membre de l'HVDH L'annĂ©e 2013 a Ă©tĂ© fortement chargĂ©e en Ă©motion. Samuel a dĂ©barquĂ© dans ma vie trĂšs remplie et je dois avouer que je suis allĂ© bien moins Ă  la pĂȘche l'annĂ©e derniĂšre. J'ai du prendre mes marques. L'arrivĂ©e d'un enfant donne parfois l'occasion de regarder ce que l'on a fait de sa vie. Et dans ma vie, la pĂȘche a toujours Ă©tĂ© une passion dĂ©vorante et chronophage, une obsession, une sorte de besoin physiologique ! De la dĂ©couverte de la pĂȘche en pisciculture Ă  la pĂȘche de compĂ©tition, des paniers de viandards au no-kill, je vous livre ici une sorte d'autobiographie halieutique, faite d'apprentissange, d'Ă©volution et de rencontres. De la pĂȘche de ma premiĂšre truite au granulĂ© il y a plus de 30 ans, Ă  la pĂȘche de compĂ©tition aujourd'hui ... Le commencement Mon amour pour la pĂȘche commence il y a 30 ans dĂ©jĂ , Ă  Brioux-sur-Boutonne dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres 79. Je dois avoir 3 ou 4 ans et depuis Tours 37 ou j'habite, je rejoins pendant les vacances la maison de famille de mes Grands-Parents. Au fond du jardin passe un petit bras de la Boutonne, riviĂšre de 1Ăšre catĂ©gorie. Je me vois gamin, fixer au bout d'une cordelette grossiĂšre un bout de pain sur une Ă©pingle Ă  nourrice dĂ©meusurĂ©e. Je lance lĂ , innocent, mon premier appĂąt. Ma toute premiĂšre truite, une arc-en-ciel de pisciculture ! Au dĂ©but des annĂ©es 1980, mon grand-pĂšre me fait prendre mon premier poisson avec une canne en bambou sur un hameçon eschĂ© d'un ... granulĂ© !!! Cette premiĂšre truite, prise en pisciculture, dĂ©clenche chez moi cette passion dĂ©vorante qu'est la pĂȘche. Ici Ă  5 ans, avec mon grand-pĂšre ... en pisciculture ! Au Moulin de SĂ©lignĂ© 79. La Boutonne devient le lieu de mes dĂ©buts. L’envie d’aller y pĂȘcher est toujours intense car toujours prĂ©cĂ©dĂ©e de cette interminable attente des vacances scolaires. Petit, j’y fais donc mes armes. D’abord sur les vairons. Poisson idĂ©al pour le dĂ©butant. Pas trop regardant. Sur place, mon oncle Jean-Michel devient le modĂšle idĂ©al. Sa canne Ă  pĂȘche reste montĂ©e pendant toute la saison. Il l'a dĂ©plie Ă  la moindre occasion ! L'oncle Jean-Michel, le pĂȘcheur modĂšle. A la fin des annĂ©es 80, arrivent les veilles d’ouverture. Les courtes nuits au sommeil agitĂ©. Et les premiĂšres dĂ©rives de mon bouchon trop gros et mal Ă©quilibrĂ© dans la brume du petit matin. Les sĂ©jours dans la maison familial de vacances ou dans le moulin de Villeuneuve de mon oncle Pierre-Paul ne sont que trop rares Ă  mon goĂ»t. Et puis l’hiver, la pĂȘche y est fermĂ©e. Dur Ă  l’époque pour moi de voir cette riviĂšre si proche que je ne peux pĂȘcher. C’est comme un cadeau de noĂ«l dĂ©ballĂ© qu’on n’a pas le droit de toucher ! Le moulin de Villeneuve de mon oncle Pierre-Paul sur la Boutonne Les annĂ©es 90 Amorce et pĂȘche au coup Pour Ă©viter une frustration grandissante, je me rĂ©fugie dans les magazines. Le PĂȘcheur de France, La PĂȘche et les Poissons,... Je lis tout. Essaie de tout comprendre. Et ado, je me passionne pour la pĂȘche au coup des poissons blancs, plus adaptĂ©e aux riviĂšres de seconde catĂ©gorie comme le Cher et la Loire qui passent chez moi Ă  Tours. Mon frangin ne tarde pas Ă  suivre. A l'Ă©poque, il ne me vient pas Ă  l'idĂ©e de remettre mes poissons Ă  l'eau. Toute capture est consommĂ©e ... et grĂące Ă  ma maman, excellente cuisiniĂšre, mĂȘme les carpes sont mangeables ! Pas de no-kill au dĂ©but des annĂ©es 90 ... ce qui donne lieu Ă  quelques belles photos de viandards ! Dans les annĂ©es 90, tout mon argent de poche passe dans la pĂȘche. Je m’offre une magnifique canne Ă  dĂ©boiter en carbone de 9m50. J’achĂšte toutes les farines. Tente toutes les recettes d’amorce. Monte quantitĂ© de ligne pour faire face Ă  toutes situations. Je me fais des fiches parcours oĂč je note tous mes postes. Je passe indiffĂ©remment de la pĂȘche Ă  la grande canne, Ă  la pĂȘche au quiver-tip
 La pĂ©riode pĂȘche au coup des poissons blancs avec mon petit frĂšre BenoĂźt. ...Le flotteur s’enfonce lentement. Petit ferrage en douceur. L’élastique intĂ©rieur du scion s’étire Ă  n’en plus finir. C’est un combat inhabituel. Qui dure. Sur le chemin qui borde le Cher, les passants s’arrĂȘtent un Ă  un... ça sonde lourdement et çà tourne en rond. Je tiens lĂ  un poisson qui va modifier totalement ma trajectoire de pĂȘcheur. Il est Ă©norme et magnifique. L’hameçon eschĂ© de deux asticots est piquĂ© au bord d’une gueule royale dotĂ©e de canines impressionnantes. La dorsale Ă©pineuse tachetĂ©e est majestueuse. Ce beau sandre pris par hasard devient le point de dĂ©part d’une nouvelle aventure halieutique la pĂȘche des carnassiers... Chevesnes et mulets, tout y passe Mes premiers pas dans la pĂȘche des carnassiers sont plutĂŽt hĂ©sitants, je me rappelle mĂȘme avoir pĂȘchĂ© au posĂ© avec au bout de l'hameçon ... un leurre souple une petite virgule rouge ! N'importe quoi. Le pire, c'est qu'un poisson Ă©norme que je n'ai jamais pu sortir s'Ă©tait pris Ă  l'hameçon !!! Je me replonge dans les magazines halieutiques pour comprendre les techniques de pĂȘche des carnassiers, et les premiers rĂ©sultats arrivent rapidement. J'apprends en parallĂšle les problĂ©matiques que connait le brochet pour se reproduire, et trĂšs vite je considĂšre que ce poisson majestueux mĂ©rite qu'on le remette Ă  l'eau. Il en est de mĂȘme pour la truite dĂ©sormais. C'est le dĂ©but du no-kill. Par contre, Ă  cette Ă©poque, j'ai bien plus de mal Ă  remettre Ă  l'eau un sandre. C'est un adversaire tellement difficile Ă  comprendre, tellement fantasmatique, que je considĂšre que le pĂȘcheur mĂ©rite ce poisson.... cela changera plus tard. Truites et brochets sont dĂ©sormais remis systĂ©matiquement Ă  l'eau ... mais pas encore de no-kill pour le sandre Ă  cette Ă©poque 1996 L'addiction Au milieu des annĂ©es 90, le rayon carnassier » des magasins de pĂȘche dĂ©bute tout juste sa rĂ©volution. Un tas de nouveaux leurres arrive sur le marchĂ©. Il me les faut tous, de la plus simple cuiller au poisson nageur le plus sophistiquĂ©. A 18 ans, je viens d’avoir le permis de conduire. Toutes les riviĂšres me sont dĂ©sormais accessibles. La Loire, le Cher, l’Indre
 Mon oncle Jean-Michel me montre la pĂȘche au mort-maniĂ©. Mon oncle Jean-Michel et ses montures Drachko ! Je copie ses montures et les fabrique dans toutes les tailles possibles. Je passe mes week-ends au bord de l’eau Ă  traquer sandres, perches, brochets et un peu plus tard le silure. Au leurre, au mort-maniĂ©, au vif. Brochet de la Loire Je poursuis de la mĂȘme façon la pĂȘche Ă  la truite, Ă  la cuiller, au poisson-nageur, au vairon-maniĂ©. La pĂȘche devient plus que jamais une addiction. Je tiens deux tableaux de bord sur fichier informatique Excel. Un pour les carnassiers, un pour les salmonidĂ©s. J’y note toutes mes sorties, mes prises. En fonction des lieux, des postes, de la lune, de la turbiditĂ© de l’eau, de sa tempĂ©rature
 Je fais des statistiques et graphiques et pense naĂŻvement en tirer quelques vĂ©ritĂ©s. DĂ©sormais s’impose en moi le no-kill sur toutes les espĂšces de poisson. Sandre du Cher La pĂȘche est depuis tout temps une histoire de famille. Depuis que mon pĂšre a achetĂ© une barque, il nous tarde le week-end pour sortir lui, mon frĂšre et moi traquer les carnassiers de l'Indre notamment. C'est l'une des plus belles parties de ma vie de pĂȘcheur. En barque avec mon pĂšre et mon frĂšre 1999 - fin d'Ă©tude premier gobage Le lycĂ©e se termine en 1996. Je choisi des Ă©tudes supĂ©rieures oĂč je peux mieux comprendre le fonctionnement des milieux aquatiques. Au cours de mon diplĂŽme universitaire en environnement, je me spĂ©cialise en hydrobiologie. A cette Ă©poque, je rencontre David Gaillard, excellent pĂȘcheur de truite. J'apprendrais de lui la prĂ©cision des montages. Quelque soit la technique de pĂȘche, David ne laisse jamais rien au hasard dans ses montages. Nous trainerons nos waders dans bien des riviĂšres d'Indre-et-Loire, des Deux-SĂšvres, de la Vienne, de la CorrĂšze, du Morvan et maintenant des PyrĂ©nĂ©es, Ă  pĂȘcher carnassiers et truites. Au bord de l'eau, nous vivrons pleins de moment d'intenses Ă©motions des attaques de brochets qui coupent nos empiles en Kevlar sur la Brenne, aux Ă©closions fantasmagoriques de mouche de Mai sur la Boivre... 18 ans d'aventures communes ! David, mon compagnon de pĂȘche depuis 18 ans ! Je fais mon stage de fin d’étude Ă  la FĂ©dĂ©ration de PĂȘche et de Protection des Milieux Aquatiques de la Vienne oĂč je rends une Ă©tude complĂšte sur la Petite Blourde, riviĂšre salmonicole affluent de la Vienne. Pendant ce stage, je tente pour un coup du soir une sortie Ă  la mouche que je dĂ©couvre tout juste... ...PostĂ© sur un superbe lisse, je m’entraine Ă  lancer. La soie dessine de larges courbes dans le ciel bleu de la vallĂ©e de la Dive. C’est beau mais totalement inefficace. Mes posĂ©s sont imprĂ©cis. Les emmĂȘlages rĂ©currents. J’arrĂȘte. Je rejoins la berge et m'assoie un instant dans l'herbe. Je contemple ce paysage magnifique. DĂ©sormais de petites Ă©phĂ©mĂšres dĂ©rivent sur l’eau quand d’autres plus grandes dĂ©crivent un ballet d’acrobates au dessus de la riviĂšre
 L'une des plus belles images de pĂȘche qu'il me restera... le gobage de cette truite de la Dive sur ma mouche sĂšche ...une truite vient de gober. LĂ  sous la branche
 Je me revois des annĂ©es en arriĂšre sur la Boutonne Ă  faire dĂ©river une ligne sans plomb eschĂ©e d’une sauterelle pour prendre ces poissons en surface
 Je m’avance discrĂštement. Je la vois dans cette eau claire. Elle monte toujours lentement pour cueillir les voiliers en surface. Et pourquoi pas ? Tout se pose horriblement en paquet. Mais suffisamment en amont et du coup la dĂ©rive est presque belle. La truite monte. Je la vois. Elle cueille dĂ©licatement mon araignĂ©e grise Ă  corps jaune. VoilĂ  qui restera l'une des plus belles images de ma vie de pĂȘcheur. Elle est au bout 
 ma premiĂšre truite Ă  la mouche ... et le dĂ©but d’une grande aventure. 2000 / 2003 Le MaĂźtre J’ai toujours Ă©tĂ© attirĂ© par les riviĂšres salmonicoles. Ces riviĂšres, c’est ma pĂȘche. Ces courants, ces postent marquĂ©s, cette eau claire, oxygĂ©nĂ©e, froide 
 la beautĂ© de la truite fario, et son comportement si particulier parfois lunatique comme le sandre, parfois glouton comme le silure, toujours Ă  l’affut comme le brochet. Je pense que la truite est mon adversaire prĂ©fĂ©rĂ©. Et son milieu de vie, le cadre que j’affectionne le plus. Les riviĂšres salmonicoles, mon terrain de jeu favori ! Par chance, peu aprĂšs la fin de mes Ă©tudes, je suis embauchĂ© en janvier 2000 Ă  la Maison de l’Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze, en tant qu’animateur pĂȘche et technicien environnement aquatique. Tout ça au pays des truites du Plateau de Millevaches ! Dans cette association basĂ©e Ă  Neuvic, Laurent Busser devient mon mentor. Ici avec Laurent Ă  la Maison de l'Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze. Il m’apprend toutes les subtilitĂ©s et les techniques de la pĂȘche Ă  la mouche montage, bas-de-ligne, pĂȘche en sĂšche, en nymphe, noyĂ©e et streamer. Sans cette rencontre, je n’aurais jamais eu le bagage technique suffisant pour devenir un pĂȘcheur Ă  la mouche. C’est rĂ©ellement Ă  partir de ce moment lĂ  que la pĂȘche Ă  la mouche remplace progressivement dans mon coeur toutes les autres techniques. A cette Ă©poque, Laurent m'emmĂšne avec lui sur ses compĂ©titions de pĂȘche Ă  la mouche. J'apprends beaucoup de ces moments sans pour autant avoir envie de me lancer dans l'aventure de la compĂ©tition. Laurent Busser, redoutable pĂȘcheur en sĂšche ! Je passe la formation de moniteur guide pĂȘche mouche et lancer en 2001 et exerce sur les riviĂšres de Haute-CorrĂšze, du Plateau de Millevaches aux Gorges et VallĂ©e de la Dordogne. De mars Ă  septembre, je ne pense que truite. La DiĂšge, La VĂ©zĂšre, la Vienne, le Vianon, la Triouzoune, le Chavanon, la LuzĂšge, la Dordogne 
 les possibilitĂ©s sont infinies. A la Maison de l'Eau et de la PĂȘche de la CorrĂšze, les activitĂ©s sont trĂ©s variĂ©es de l'Ă©ducation Ă  l'environnement aquatique dans les Ă©coles primaires, au plumage des coqs de pĂȘche du Limousin, je prends un réél plaisir dans tous les domaines de mon mĂštier trĂšs diversifiĂ©. A la MEP 19, pendant la commercialisation des plumes de coq de pĂȘche de la Ferme du Manus J’anime deux Ă©coles de pĂȘche d’AAPPMA. Je prends un plaisir incroyable Ă  apprendre aux enfants les secrets de la pĂȘche et du monde aquatique. J’aime leur faire dĂ©couvrir la vie des cours d’eaux, des Ă©tangs, et les menaces qui pĂšsent sur ces Ă©cosystĂšmes. Aninmation de l'Ecole de pĂȘche de l'aappma de la Truite Neuvicoise Je créé un guide d’animation et de sensibilisation Ă  l’environnement aquatique Ă  destination des scolaires. Je travaille avec les Ă©coles du dĂ©partement. Cette Ă©ducation devrait selon moi ĂȘtre obligatoire en milieu scolaire. Cela Ă©viterait notamment aux citoyens de demain de croire que l’hydroĂ©lectricitĂ© est une Ă©nergie propre
 Education Ă  l'environnement aquatique avec les Ă©coles primaires sĂ©ance sur les macro-invertĂ©brĂ©s aquatiques. 100% mouche Je quitte Ă  contre coeur la maison de l’eau et de la pĂȘche de la CorrĂšze en avril 2003. Ma future Ă©pouse est embauchĂ©e Ă  BagnĂšres-de-Bigorre dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es 65. Et je lui ai promis de la suivre 
 surtout lĂ -bas ! En attendant de retrouver un emploi et pendant deux saisons complĂštes, je pĂȘche tous les jours l’Arros et la Neste d’Aure. DĂ©sormais, je pĂȘche la truite de l’ouverture Ă  la fermeture quasi-exclusivement Ă  la mouche. Sur la Neste d'Aure... Au dĂ©but des annĂ©es 2000, les forums de pĂȘche sur internet en sont Ă  leur balbutiement. Les internautes s’échangent des informations prĂ©cieuses sur les conditions du moment et les riviĂšres qui donnent. Ils permettent aussi d’informer et de mettre au grand jour des problĂ©matiques locales mĂ©connues du grand public. J’ai longtemps participĂ© Ă  quelques uns de ces forums. J’y ai parfois dit des conneries. Depuis quelques annĂ©es, j’avoue avoir presque totalement laissĂ© tomber ce mode de communication. Les informations s’y sont transformĂ©es en attaques systĂ©matiques. Les pĂȘcheurs au toc insultent les moucheurs et les pĂȘcheurs Ă  la mouche dĂ©nigrent les pĂȘcheurs Ă  la cuiller. Pendant ce temps lĂ , des projets de microcentrales fleurissent de partout. L'Arros. Au bord de l’eau, je suis toujours courtois avec les pĂȘcheurs que je croise et j’aime engager la conversation sur la pĂȘche du jour. Je suis toujours surpris de voire comme certains peuvent te dĂ©visager de haut en bas. Je me rappelle m'ĂȘtre fait engeuler par un pĂȘcheur au toc parceque je pĂȘchais en remontant la riviĂšre, alors que lui la descendait ! AAPPMA de la Gaule Bigourdane En 2008 et Ă  la demande maquillĂ©e mais insistante de Jean-Luc Cazaux, alors PrĂ©sident, j’intĂšgre le Conseil d’Administration de l’AAPPMA de la Gaule Bigourdane BagnĂšres-de-Bigorre Je suis rapidement heureux et fier de devenir bĂ©nĂ©vole de cette association dont la politique est largement influencĂ©e par les idĂ©es de son PrĂ©sident. Jean-Luc Cazaux, PrĂ©sident de l'AAPPMA La Gaule Bigourdane Car Jean-Luc connait parfaitement son territoire, le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes aquatiques, les acteurs locaux et les rouages de l’administration. Une telle compĂ©tence Ă  la tĂȘte de l’AAPPMA permet Ă  la fois la rĂ©alisation d’actions pour la protection du milieu aquatique et d’initiatives pour l’halieutisme gestion patrimoniale, mise en place de cache Ă  poisson, remise en eau de dĂ©fluents, parcours spĂ©cifiques, rĂ©ponse scientifique Ă  des demandes particuliĂšres des pĂȘcheurs, Ă©ducation Ă  la pĂȘche et Ă  l’environnement aquatique Ă  travers l’Atelier PĂȘche Nature animĂ© par Fabien Abrial, animations, garderie
 M’investir dans cette aappma et participer Ă  des actions en faveur du milieu est une façon de rendre Ă  la riviĂšre tout le plaisir qu’elle m’offre chaque jour. Et c’est mille fois plus productif qu’écrire sur les forums du net. AmĂ©nagements piscicoles par cache Ă  poisson sur le Luz 65 - photo aappma La Gaule Bigourdane, Fabien Abrial. 2006 en mode compĂ©tition Ma trajectoire de pĂȘcheur Ă  la mouche prend un virage Ă  90° lorsque je rencontre Julien Daguillanes en 2006. DĂ©jĂ  membre de l’équipe de France de pĂȘche Ă  la mouche Ă  cette Ă©poque, Julien m’initie Ă  la pĂȘche de compĂ©tition. Julien Daguillanes, une rencontre qui va totalement changer ma façon de pĂȘcher Je ne peux rĂȘver meilleur professeur. Il me guide sur l’Adour, corrige mes dĂ©fauts, rectifie mes dĂ©rives. Chaque annĂ©e depuis 7 ans maintenant, il prend du temps pour m’expliquer et me force Ă  la remise en question permanente. Il me fait partager son expĂ©rience, fruit d’un travail de recherche, de mise en application, de rectification, d’amĂ©lioration par touches chirurgicales. Tout est pensĂ©, testĂ©, rĂ©flĂ©chi, optimisĂ©. Des cadors, il en existe dans tous les sports. Des Julien Daguillanes, il en existe que trĂšs peu. J’ai rencontrĂ© et sympathisĂ© avec nombre de pĂȘcheur, personne ne m’a autant donnĂ© que lui. En compĂ©tition sur la ClarĂ©e 05 A cette Ă©poque, je me rends compte trĂšs vite que ce que j'ai appris jusqu'Ă  prĂ©sent Ă  la mouche n'est qu'une base sur laquelle je dois construire. Je ne maitrise vĂ©ritablement aucune des techniques de pĂȘche Ă  la mouche. L'avantage que j'ai, c'est que j'en ai conscience. Ma marge de progression est alors gigantesque. Mes sorties pĂȘche se transforment alors en vĂ©ritablement entrainement sportif. Je progresse Ă  chaque saison. Et quand je me crois arrivĂ©, une sortie avec Julien me rappelle combien la remise en question est nĂ©cessaire pour progresser encore. Lors d'une manche du Championnat de France de PĂȘche Ă  la Mouche de 1Ăšre division DĂšs lors, la pĂȘche de compĂ©tition me prend un temps fou. J'y suis tous les vendredis aprĂšs-midi pendant la saison, puis soit le samedi, soit le dimanche. ParallĂšlement, j'ai 2 autres activitĂ©s qui me prennent beaucoup de temps le foot avec 2 entrainements par semaine et les match le week-end, puis mon groupe de musique. Autant dire, qu'Ă  la maison, ça commence Ă  grincer ! Par consĂ©quent, je dĂ©laisse peu Ă  peu la pĂȘche des carnassiers et ne m'autorise que quelques rares sorties lors de mes retours en Indre-et-Loire chez mes parents. Silure pris du bord au poisson nageur sur le Cher 37 2014... Aujourd'hui, l’addiction est toujours lĂ . Plus que jamais. J’ai encore tant Ă  apprendre. Je pĂȘche "en mode compĂ©tition" Ă  chaque fois que je prends la canne Ă  mouche. C'est peut ĂȘtre un tord mais je ne peux pour l'instant m'en empĂȘcher. Je dĂ©clenche toujours le chronomĂštre avant mon premier lancer. Des fois je me dis que je suis totalement malade. C’est comme un sport de haut niveau. Un Ă©tat d’esprit. Une lutte contre soi mĂȘme avant d’ĂȘtre une lutte contre les autres. Dans la pĂȘche, chacun trouve le plaisir oĂč il le veut. Depuis peu, je me remets Ă  la pĂȘche des carnassiers que j'avais mis de cĂŽtĂ© faute de temps. Quel bonheur de ressentir Ă  nouveau dans le bras cette dĂ©charge si caractĂ©ristique du sandre qui aspire Ă  la descente votre monture Drachko. Je sens que je vais replonger ! Retrouvailles ! Posted On 30 aoĂ»t 2018 DĂ©couvrez le portrait de Vincent de Bruyne, moniteur guide de pĂȘche dans le dĂ©partement de la Marne et spĂ©cialiste de la pĂȘche des carnassiers. Vincent de Bruyne, moniteur guide de pĂȘche dans la Marne AprĂšs des Ă©tudes en aquaculture et une licence pro en gestion de l’eau, c’est tout naturellement que Vincent de Bruyne a voulu faire de l’eau son mĂ©tier. PĂȘcheur depuis l’ñge de 10 ans, Vincent est devenu aujourd’hui un des personnages phares du paysage halieutique français. Bonjour Vincent, est-ce que tu peux briĂšvement te prĂ©senter Ă  nos lecteurs avant de commencer ? Bonjour Ă  tous, je m’appelle Vincent de Bruyne, j’ai 35 ans. Je suis basĂ© dans la Marne 51 sur le site Le Moulin de Sauvage. Je fais ce mĂ©tier toute l’annĂ©e depuis maintenant 12 ans. Mes terrains de jeu sont assez variĂ©s
 La riviĂšre privĂ©e du Moulin en canoĂ« pour la traque du brochet, les lacs de la forĂȘt d’Orient en bateau pour leurs brochets et grosses perches ainsi que la Seine. J’ai Ă©tĂ© manager du centre de pĂȘche Pesca Extremadura en Espagne pendant 2 ans et demi ; je guide depuis pas mal de temps en SuĂšde et en Hollande au mois de juillet, en Irlande au Club Esox en septembre, et enfin une partie de l’hiver en exo, comme cet hiver au Panama, Ă  la recherche des poissons coqs et cubera gĂ©ants ! Bref, vous l’aurez compris, ce que j’aime, c’est guider et faire attraper des poissons Ă  mes pĂȘcheurs. D’oĂč te vient cette passion pour la pĂȘche ? C’est lĂ  que tout est bizarre rires. J’ai vu mon oncle pĂȘcher lorsque j’étais plus jeune en vacances avec mes parents, et depuis, ça ne m’a plus quitté  Il m’a montrĂ© les rudiments, puis mon pĂšre a pris le relais mais il n’était pas pĂȘcheur, m’emmena un peu au dĂ©but, puis, dĂšs que j’ai eu l’ñge d’ĂȘtre seul au bord de l’eau, il me dĂ©posait et venait me chercher le soir. Ensuite, ça n’a fait que s’amplifier jusqu’au point d’orienter mes Ă©tudes autour de la pĂȘche puis d’en faire mon mĂ©tier. Aujourd’hui, la pĂȘche est un moyen pour toi de 
 Pour moi la pĂȘche est une façon de vivre. Ma vie s’articule autour de ça. Ma maison est collĂ©e Ă  l’eau, je vois la riviĂšre de ma chambre. Je suis tous les jours en contact avec l’eau, la pĂȘche, les poissons. Si demain je n’avais plus tout cela, je me sentirai terriblement mal ! Quelles techniques de pĂȘche proposes-tu et dans quelle rĂ©gion en particulier ? Je propose particuliĂšrement la pĂȘche du brochet en canoĂ« guidĂ© » sur la riviĂšre du Moulin de Sauvage. C’est-Ă -dire que je gĂšre la dĂ©rive et le placement du canoĂ« sur les postes pendant que le pĂȘcheur n’a qu’une chose Ă  faire pĂȘcher. Ensuite, je guide en bateau perches, sandres, brochets sur la Seine, les Lacs de la ForĂȘt d’Orient et le lac du Der. Je suis basĂ© dans la Marne Ă  1h30 Ă  l’Est de Paris mais mon terrain de jeux s’étend aussi bien dans l’Aube, l’Yonne ou la Seine et Marne. En gros, 1h30 autour du Moulin, partout oĂč il y a du poisson et oĂč ils sont le plus actifs. Le Moulin de Sauvage est un lieu de pĂȘche assez atypique dans le paysage français. Peux-tu nous en dire plus sur ce domaine et sa particularitĂ© ? Le Moulin de Sauvage a Ă©tĂ© créé par Laurent Labat et sa femme Han il y a presque 20 ans. Laurent avait dĂ©jĂ  une longue expĂ©rience de la pĂȘche puisqu’il avait vĂ©cu aux Etats Unis, guidĂ© plusieurs annĂ©es en Alaska et avait montĂ© en France le Domaine de MĂ©pieu, en IsĂšre. Il faisait parti des premiĂšres gĂ©nĂ©rations de guides diplĂŽmĂ©s » et avait un wagon d’avance sur la gestion halieutique et touristique de la pĂȘche en France. Lorsqu’il trouva le Moulin, il tomba immĂ©diatement amoureux du site. Imaginez
 14 kilomĂštres de riviĂšre privĂ©e. Ça laisse rĂȘveur pour un guide ! Il amĂ©nagea donc la riviĂšre et le Moulin pour pouvoir accueillir des pĂȘcheurs. Dans le mĂȘme temps, le caractĂšre fondĂ© en titre de la riviĂšre lui donna les droits de pĂȘche voilĂ  le pourquoi du comment de ce site de pĂȘche. Le Moulin de Sauvage est propriĂ©taire du droit de pĂȘche, donc il n’y a que nos pĂȘcheurs sur la riviĂšre. Mais il est aussi propriĂ©taire des droits d’eau. Il existait sur le site une micro centrale que Laurent a remise en Ă©tat. La pĂȘche combinĂ©e Ă  la turbine donna naissance Ă  ce site atypique et prouve par la mĂȘme occasion que Tourisme PĂȘche et Micro Centrale peuvent coexister, sans contrainte pour l’une ou l’autre des activitĂ©s
 Pour ma part, j’ai rejoins l’aventure du Moulin en 2006. À l’heure actuelle, le Moulin de Sauvage, c’est un voyage de pĂȘche en France». Nous proposons l’hĂ©bergement et la restauration pour les pĂȘcheurs et disposons d’un territoire de pĂȘche qui permet de pĂȘcher 6 jours ou plus sans jamais pĂȘcher 2 jours au mĂȘme endroit ! Imaginez
 Vous vous garez sur le parking et vous laissez guider pour une partie de pĂȘche clĂ© en main. La seule chose Ă  laquelle vous pensez, c’est pĂȘcher ; nous, on s’occupe du reste ! Je crois que c’est ce qui dĂ©finie le mieux le Moulin de Sauvage. Vincent de Bruyne et une belle truite du Moulin de Sauvage Le brochet semble ĂȘtre ton poisson de prĂ©dilection, n’est-ce pas ? Pourquoi cette espĂšce en particulier ? Effectivement le brochet est mon poisson de prĂ©dilection. Pourquoi ? Tout d’abord car il est trĂšs bien reprĂ©sentĂ© dans la rĂ©gion oĂč je vis, mais aussi car j’aime la pĂȘche de ce poisson. Je le pĂȘche beaucoup en riviĂšre Ă  l’eau claire, et pouvoir voir attaquer les brochets me fait vibrer. De plus, ne jamais savoir la taille du poisson que tu vas ferrer me plait. Garder cette part de mystĂšre jusqu’au moment oĂč l’on comprend que l’on a Ă  faire Ă  un beau poisson
 Et puis il est possible de le pĂȘcher de plein de maniĂšres diffĂ©rentes En surface, au leurre souple, au spinner, au jerk
 dans des endroits aussi divers que variĂ©s. Cela permet de ne jamais s’ennuyer et nous pousse Ă  nous remettre en question de maniĂšre permanente. Un des points essentiels Ă  la pĂȘche ! Tu guides et pĂȘches Ă©galement beaucoup Ă  l’étranger. Quel est donc ton regard sur la pĂȘche en France et son futur ? Mon regard sur la pĂȘche en France est simple. Je pense que nos instances n’ont pas bien pris conscience du potentiel pĂȘche en France. Certaines FĂ©dĂ©rations comme l’Aveyron, la Vienne, l’Aube et d’autres commencent Ă  franchir le pas du dĂ©veloppement touristique liĂ© Ă  la pĂȘche. Mais la route est encore longue. Nous n’avons rien Ă  envier en terme de milieux Ă  nos voisins EuropĂ©ens alors donnons envie aux gens d’aller pĂȘcher et de venir chez nous. Faisons en sorte que nos riviĂšres soient riches en poissons, accessibles du bord, qu’il y ait des mises Ă  l’eau, luttons contre les pollutions, le manque d’eau dans nos riviĂšres
 et les pĂȘcheurs retrouveront naturellement le chemin des riviĂšres, lacs et Ă©tangs ! Je sais que c’est facile Ă  dire, mais j’ai Ă©tĂ© administrateur dans une FedĂ© et trĂ©sorier adjoint d’une AAPPMA, alors je pense que c’est possible. En travaillant tous dans le mĂȘme sens, main dans la main agriculteurs, fĂ©dĂ©rations de pĂȘche, aappma, syndicats de riviĂšre
 et en professionnalisant un peu plus le secteur par la crĂ©ation d’emplois auprĂšs de personnes ayant suivi un cursus proche des milieux aquatiques et de la pĂȘche, nous avancerons dans la bonne direction. Qu’est-ce qui t’anime le plus aujourd’hui dans ton mĂ©tier de guide de pĂȘche? Ce qui m’anime le plus dans mon mĂ©tier, c’est de faire dĂ©couvrir la pĂȘche et de la partager. Je pense que ce sont les Ă©lĂ©ments clĂ©s du mĂ©tier. Un bon guide doit aujourd’hui tout mettre en Ɠuvre pour transmettre ses connaissances et les partager avec ses pĂȘcheurs. Une autre chose m’anime dans ce mĂ©tier
C’est le fait de dĂ©couvrir de nouveaux spots, de nouvelles espĂšces, de nouvelles techniques ; bref, de voyager en France ou dans le monde afin d’emmagasiner un maximum d’expĂ©rience. Toujours avec comme but final de faire dĂ©couvrir et de partager tout cela. Quel est ton type de clientĂšle ? Que recherchent-ils derriĂšre Vincent de Bruyne et Le Moulin de Sauvage ? Je n’ai pas un type de clientĂšle prĂ©-dĂ©fini, mais si je devais dire quelque chose c’est que les pĂȘcheurs m’appellent pour aller Ă  la pĂȘche avant tout. Ensuite Ă  moi de les emmener au meilleur endroit du moment. Pour cela, la plupart de mes pĂȘcheurs me font confiance Ă  100%. En revanche, la plupart recherche une prestation clĂ© en main, all in ». Et c’est ce que nous proposons au Moulin. Comme je le disais prĂ©cĂ©demment, garez vous sur le parking du Moulin, ne pensez plus Ă  rien, on s’occupe du reste ! Vincent de Bruyne pour un guidage silure Quelles sont les qualitĂ©s requises pour ĂȘtre un bon guide selon toi ? Pour ĂȘtre un bon guide », la premiĂšre des qualitĂ©s Ă  mon sens est de ne pas pĂȘcher ! J’entends trop de pĂȘcheurs me parler de guides qui ont fait un gros poisson en leur compagnie, ou qui ont fait 10 poissons alors que le pĂȘcheur en a fait 2. Et je trouve cela dommage ! MĂȘme s’ils ne l’avouent pas, ils auraient prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre Ă  la place du guide dans ces situations. Alors ma philosophie, et celle que Laurent m’a transmise est le guide doit ĂȘtre disponible, Ă  l’écoute, et savoir tout mettre en Ɠuvre pour que le pĂȘcheur attrape le poisson, et non pas l’inverse. C’est cela le mĂ©tier de guide. Ce n’est pas de pĂȘcher, mais de faire pĂȘcher ! Je ne prends quasiment jamais de canne pour guider, c’est la meilleure maniĂšre d’ĂȘtre Ă  100% avec ses pĂȘcheurs
 Ensuite, un guide doit ĂȘtre professionnel. Je m’explique
 Il se doit d’ĂȘtre ponctuel, d’avoir le sens du sacrifice et de l’implication, de connaitre ses zones de pĂȘche, d’avoir un matĂ©riel irrĂ©prochable, des outils de travail propres et bien entretenus bateau, batteries, Ă©lectronique, 4×4, canoĂ«, float-tube
, une allure prĂ©sentable. Bref, tout ce que l’on attend d’une personne dans un autre corps de mĂ©tier. Car Guide de PĂȘche, c’est un mĂ©tier Ă  part entiĂšre, un vrai mĂ©tier avec lequel on doit pouvoir vivre Ă  l’annĂ©e, et non pas un mĂ©tier dilettante » que l’on fait comme ça pour s’amuser ou arrondir ses fins de mois ! Quel est ton plus beau souvenir de pĂȘche ? Des souvenirs de pĂȘche, j’en ai plein, et ils sont tous aussi beaux les uns que les autres. Tous les moments sont magiques, c’est pour cela que je vais Ă  la pĂȘche. Un coucher de soleil sur les Chiens Perrins Ă  l’ile d’Yeu, une Gt aux Seychelles, un brochet au Moulin
 Tous ces souvenirs et plein d’autres sont des souvenirs que j’aime entretenir en allant Ă  la pĂȘche et que j’aime partager avec mes potes pour leur faire vivre la mĂȘme chose. Ce sont les souvenirs qui participent Ă  mon envie de pĂȘcher. Vincent de Bruyne avec une belle GT de Madagascar Quel est Ă©galement ton plus beau souvenir en tant que guide ? Pour un fan de pĂȘche du brochet, mes premiers brochets de 120 cm en guidage. La barre myhique d’un guide au brochet. D’autant que cela m’est arrivĂ© deux fois en graviĂšre et sur le lac du Der et en plus en France. Quel pied et quels moments de fou ! Quel plaisirs de pouvoir faire vivre cela Ă  des pĂȘcheurs et de le partager avec eux ! Un message Ă  faire passer Ă  ceux qui souhaiteraient dĂ©couvrir la pĂȘche au Moulin de Sauvage ou ailleurs ? Je dirais globalement de ne pas hĂ©siter Ă  franchir le pas de prendre un guide ou un sĂ©jour guidĂ©, et cela, quel que soit l’endroit du monde. Un guide est lĂ  pour vous conseiller, vous orienter, vous emmener sur les meilleurs spots et faire le maximum pour vous faire passer une journĂ©e inoubliable ! Alors faites confiances aux guides, vous en ressortirez gagnant ! DĂ©couvrez les offres de guidage de Vincent de Bruyne Stage de pĂȘche des carnassiers en bateau avec Vincent de Bruyne C’est Ă  bord d’un Crestliner Kodiac de 14 pieds motorisĂ© par un 40 ch Mercury, Ă©chosondeur Humminbird et moteur Ă©lectrique Minkota que nous vous proposons de dĂ©couvrir les richesses halieutiques autour du Moulin de Sauvage et sa riviĂšre privĂ©e de 14 km. DĂ©couvrir Stage de pĂȘche du brochet en canoĂ« avec Vincent de Bruyne C’est Ă  bord d’un canoĂ« que nous vous proposons de dĂ©couvrir la pĂȘche du brochet en descente, sur un site de prestige avec une frĂ©quentation limitĂ©e. Les richesses halieutiques du Moulin de Sauvage font de cet endroit un lieu unique pour partir Ă  la recherche du brochet qui connaĂźt ici une trĂšs faible pression de pĂȘche. DĂ©couvrir Guidages de pĂȘche dans la Marne avec Vincent de Bruyne La pĂȘche se dĂ©roule en canoĂ« sur sa riviĂšre privĂ©e de 14 km, ou en bateau sur la Seine, l’Yonne, l’Aube ou encore les grands lacs de la ForĂȘt d’Orient. DĂ©couvrir

pĂȘche Ă  la truite autour de moi