Unhomme qui fume c’est plus sain BAJOUR // Leslie Bernard CRÉATION 2016 LA PIÈCE // Une rĂ©union de famille. Sept frĂšres et sƓurs se retrouvent pour les obsĂšques de leur pĂšre. Ils se Un homme qui fume c’est plus sain » Cie Bajour Avec humour et habilitĂ©, ceae piĂšce nous raconte les retrouvailles de sept frĂšres et sƓurs dans la maison familiale, lors des obsĂšques de leur pĂšre. Jeudi 30 avril Ă  20h30 /Théùtre Morlaix (tout public) « jetlag » Cie ChaliwatĂ© Une douzaine de tableaux drĂŽles, poĂ©-ques et absurdes nous emmĂšne dans un voyage Ă©mo Des chercheurs de l’UniversitĂ© de Harvard ont publiĂ© une Ă©tude dans la revue mĂ©dicale European Urology, qui suggĂšre que les hommes qui Ă©jaculent 21 fois ou plus par mois, soit en se Onestime Ă  1,1 milliard le nombre de fumeurs dans le monde dont 27 % femmes et 38 % hommes. De nombreux hommes fument soit disant pour montrer la virilitĂ© et l’autoritĂ© et pourtant, le tabac pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant la source de leurs malheurs. En effet, les hommes ont leurs traitements de « faveurs » avec le tabac. Etelle n'Ă©dulcolore rien.Notamment le cĂŽtĂ© sombre de l'acteur et rĂ©alisateur de la sĂ©rie Michael Landon qui est dĂ©crit dans l'ouvrage comme un homme bien diffĂ©rent que celui qu'il incarne Unhomme qui fume c'est plus sain Victor Inisan BrĂšves, Festivals 29 juillet 2018 « Un homme qui fume » a tout ce qu’il faut pour rĂ©ussir : des rires, (mĂȘlĂ©s Ă ) de l’émotion et Unhomme qui fume c'est plus sain. Théùtre. CrĂ©ation collective de BAJOUR, mise en scĂšne Leslie Bernard. Autres partages : plus Jeudi 13 janvier, 20h00 Pass Ă©. Conditions. De 21€ Ă  18€ S'inscrire / rĂ©server 0COzR. Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € MÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. FICHES DE PRESENTATION & REGISTRES DIVERS AuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet A Modern Myth - Sam 10 Nov 2007 - 2101 Chapitre 1 –NC - 17On toqua Ă  la porte. Il devait ĂȘtre aux alentours de minuit, le 5 aoĂ»t 1991 lorsqu’on tapa. Dakota se leva presque aussitĂŽt pour se diriger Ă  la porte pour rĂ©pondre. James dormait non loin de lĂ , dans les bras de sa mĂšre, qui elle mĂȘme s’était endormie sur le canapĂ© en tentant de calmer le petit qui semblait agitĂ©. La main sur la poignet, prĂȘt Ă  se mettre Ă  gueuler sur la personne qui avait l’audace de tambouriner la porte avec une telle intensitĂ©, il sentit, aux contacts de cette derniĂšre que quelque chose n’allait pas. Un pressentiment, une connerie, il y avait quelque chose
 Quoi ? Il ne savait pas. La poignet de la porte s’était mise a chauffĂ© lorsque la peau du latino Ă©tait entrĂ© en contact avec le fer. Il la lĂącha presque instantanĂ©ment, et d’un coup, avec une force surpuissante, comme dans un film aux effets spĂ©ciaux particuliĂšrement rĂ©ussi, il vit la porte se levait devant lui comme si quelque chose d’invisible la soulevait avec une aisance particuliĂšrement spectaculaire. Puis d’un coup, la porte vacilla et il se la prit violemment de face pour aller s’écraser contre le mur d’en face, la porte l’écrasant de plein fouet. Cette derniĂšre tomba d’un coup, Dakota, les yeux Ă©trangement vitreux, suivit la porte, s’allongeant de tout son long, vacarme n’avait pas laissĂ© April, la compagne de Dakota, longtemps endormi. Cette derniĂšre se leva d’un bon, rĂ©veillant par la mĂȘme occasion, James, qui dormait Ă  point fermĂ©s. Elle ne mit pas longtemps Ă  comprendre que la situation dans laquelle, elle Ă©tait, Ă©tait dangereux, et pour elle, et pour James. D’un rapide mouvement, elle tenta de se contourner le canapĂ© faisant ainsi face Ă  trois hommes encagoulĂ©s. Tout vĂȘtu de pourpre, April les regardait avec une pointe de frayeur dans le regard. Tenant son fils de façon protectrice, dans une attitude de dĂ©fi, elle leur lançait un regard haineux lorsqu’elle put se ressaisir. April maintenait James si fort contre elle, que le petit poussait des gĂ©missements qui signifiaient bien son agacement. Ce n’est que lorsqu’il sentit un gĂ©missement de son pĂšre qui Ă©tait un peu plus loin, qu’il s’arrĂȘta, regardant sa main et les trois personnalitĂ©s habillĂ©s de longues robes pourpres. Dakota recommençait Ă  prendre conscience, lorsque l’un des hommes vĂȘtu de pourpre commença Ă  parler d’une voix forte et caverneuse, comme si ce dernier n’avait pas parlĂ© depuis un certain temps, donnant ce petit air effrayant. - Azazel, occupe toi de l’autre, Yon, arrache lui le gamin, si il faut, je vais t’accompagner dans cette comprit que c’était lui le chef, un mouvement vers son fils, qui commençait Ă  ressentir la peur de sa mĂšre, se tournait en direction des deux hommes qui s’approchaient vers lui et sa mĂšre, tandis que le troisiĂšme se dirigeait vers son pĂšre, d’une dĂ©marche mal saine, et Ă©trangement boiteuse. Sans aucun autre mot, et sans qu’April put voir ce qu’il se passait, elle entendit un profond gĂ©missement, avant d’entendre un cri de douleur et Ă  nouveau un bruit sourd comme si un corps venait de tomber au sol. Un pas chassĂ© vers la droite, puis, un deuxiĂšme, les deux hommes commençaient Ă  l’entourer, pour la prendre en Ă©pingle. James sentit une larme lui coulait le long de sa joue. A peine ĂągĂ© d’un an, il comprenait, en voyant son pĂšre, qui tentait de se relever Ă  nouveau pour se reprendre un coup de pied dans le flanc gauche, le faisant retombĂ© violemment sur une garde d’un poignard entrer avec duretĂ© dans le flanc droit. A nouveau, Dakota Ă©mit un gĂ©missement de douleur. Il ne parvenait plus Ă  se lever, et jamais, ĂŽ grand jamais April n’avait vu son Dakota Ă  elle, dans cette Ă©tat de faiblesse. Elle en Ă©tait tellement stupĂ©faite, tellement effrayĂ© qu’elle ne sentit pas l’un des hommes la ceinturĂ© avec force au niveau de la taille. Elle poussa un crie de stupeur, puis, manquant de lĂącher James, elle abattit un coup de coude dans le visage du dĂ©nommĂ© Yon. Elle sentit quelque chose de dur Ă  son contact et elle comprit qu’il portait un masque. L’homme poussa un gĂ©missement, et lorsqu’il la lĂącha et que April s’apprĂȘta Ă  le contourner pour fuir l’autre, elle ne comprit pas de suite, qu’elle ne pouvait plus avancer. Elle tourna la tĂȘte en direction des deux hommes, mais rien. Aucun des deux ne la tenait. Un geste du supposĂ© chef lui fit comprendre qu’il y avait quelque chose de pas normal dans la situation. Un geste rapide de la main, il la fit reculĂ© d’un bon mĂštre, l’amenant dans ses bras. Yon, remit du coup qu’il avait prit dans le nez, s’était approchĂ© pour lui arracher James des bras. April poussa un hurlement de frustration et d’horreur, on lui enlevait son petit, et elle ne pouvait rien faire. Elle Ă©tait toujours retenu par cette main invisible, et sur son visage, on voyait qu’elle tentait de lutter. Mais sans succĂšs. Dakota tenait le poignard qu’il avait d’enfoncer dans son flanc droit, au niveau du foie. La douleur lui imposait de rester au sol, et Ă  chaque tentative de se relever, des violentes douleurs le reprenaient. Sur la garde du poignard, oĂč il y avait sa main gauche, il sentait un liquide chaud couler doucement. Emettant un gĂ©missement, il ne pouvait rien faire, ignorant totalement ce qu’il se passait dans le living. Ce n’est que lorsqu’il entendit le crie d’April, qu’il sentit la force et le courage nĂ©cessaire pour se relever. Se relevant tout assez rapidement, il parvint Ă  enlever la lame qu’il avait d’enfoncer au niveau du foie pour la planter sous le menton de l’homme avec une haine qui semblait l’animer d’une façon mĂ©canique, un mauvais rictus sur son visage, partagĂ© entre la douleur fulgurante et la haine de voir qu’on tentait de lui prendre son fils des mains de sa futur Ă©pouse. L’homme crachota quelques instants, s’agrippant au poignet de Dakota dans un dernier espoir de survie, puis ses yeux se rĂ©vulsĂšrent violemment tandis que son corps entier Ă©tait tout agitĂ© de spasme Ă©trange et particuliĂšrement repoussant, du sang coulait de sa bouche, tandis qu'il murmurait quelques paroles dans aucun sans prĂ©cis, du moins, que Dakota ne parvenait Ă  comprendre. S’aidant de sa main gauche, qui depuis tout Ă  l’heure, servait Ă  lui comprimer sa blessure par lequel il sentait son sang s'Ă©chappait. L’homme tomba au sol, libĂ©rant la lame que Dakota tenait, encore, puis, il se laissa tomber, se rattrapant sur le mur, pour s’en aider et s’avancer en direction du living. Sur sa chaise haute, il voyait James qui pleurait en prononçant distinctement les mots pas
 pas
 assez
 pas
 ». Cette vision fit grincer des dents Dakota tendit qu’il entendait April sanglotait alors qu’il entendait un homme rigolait d’une façon obscĂšne, alors qu’un autre poussait des gĂ©missements affreux et Ă©cƓurant. Il continua de ramper sur le mur, lorsqu’il vit la scĂšne. April Ă©tait entrain de se faire violer, sur le sofa, devant son fils. Lorsque l’homme Ă  la robe pourpre, qui Ă©tait sur April, vit Dakota, il arrĂȘta son va-et-vient pour dire Ă  son Occupes toi de lui
 Puis, comme si il venait d’avoir une idĂ©e lumineuse, il ajouta Je veux qu’il me voit Oui. Dit il, comme un chat miaulant sous une caresse particuliĂšrement rigolĂšrent, et lorsque l’homme qui s’approchait de lui, fut suffisamment proche, Dakota, avec une hargne, et une rage sans Ă©gale, se jeta de tout son poids sur lui, la lame devant lui. L’homme Ă  la robe pourpre ne fit pas des pieds et des mains pour l’esquiver, et il abattit ses deux poings joignit sur le dos de l’hispanique qui tomba au sol, assez fortement, le menton tapant violemment la table basse de verre qui se brisa sous le choc. Puis sans qu’il eut le temps de faire le moindre geste, il sentit la main du sbire pourpre saisirent l’une de ses touffes de cheveux lui relevant sa tĂȘte meurtrie, saignant un peu de partout Ă  cause du verre qui s’étaient incrustĂ©s sur son visage. April, dans une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e pour se dĂ©faire de l’homme qui la pĂ©nĂ©trait avec violence, la faisant souffrir comme si on la lui tailladait, tenta de se dĂ©fendre. Des larmes coulant de son visage, elle se mit Ă  griffer les bras de l’homme, lui mordre la main que le chef avait plaquĂ© pour l’empĂȘcher de crier. Dakota ne pouvait plus tenir le regard que lui lançait April, car dans sa maniĂšre de le faire, Dakota ne pouvait qu’y lire du reproche et cette demande d’aide qu’il ne pouvait lui fournir Ă©tant donnĂ© qu’il Ă©tait immobilisĂ© au sol, par la douleur et par l’homme qui lui maintenait la tĂȘte par les cheveux, ainsi que son genoux que l’hispanique sentait dans son dos. - Xehart
 Je lui sens
- Hum
 De quoi
- Le petit, faut faire vite
- Mais tu vas arrĂȘter de bouger oui !Il lui donna un violent coup de poing dans le visage lui pĂ©tant le nez, et il continuait Ă  la frapper car plus, il frappait, plus elle se dĂ©battait, Dakota se sentait reprendre peu Ă  peu et Ă  son tour, il tenta de se dĂ©battre. Alors qu’il commençait Ă  bouger, il entendit comme un suffoquement, un manque d’air. L’homme lui fit lever les yeux vers April
 Cette derniĂšre tentait de reprendre sa respiration. Xehart prit un coussin du sofa, et il lui appliqua sur le visage pour l’empĂȘcher de respirer tout en continuant son va et vient de maniĂšre frĂ©nĂ©tique et de plus en plus rapide, violent et barbare. D’un coup, il s’arrĂȘta, poussant un gĂ©missement Ă©touffé  Le bras d’April avec lequel cette derniĂšre avait tentĂ© de repousser le coussin, tomba au sol, sans vie, la main toute pendante, formant un angle bizarre au sol. Dakota poussa un cri de rage, et d’un coup plus rien, c’était le trou noir
***- Dakota ! Ohw ! RĂ©veille-toi ! - LĂąchez là
 J’vous en supplie
- AĂŻe ! Putain, oh ! C’est moi !Dakota se rĂ©veilla en sursaut, le bras douloureux. Se massant doucement, il regardait d’un air hagard, les alentours, et il fut surpris l’espace de quelques instants de se trouver en plein milieu de cette rue, garer dans le noir, Ă  attendre. Quelques choses au niveau de sa lĂšvre infĂ©rieur, le gĂȘna. Il passa sa langue, doucement, et ce fut un petit goĂ»t salĂ© qu’il accompagna sa langue lorsqu’elle revint se loger dans sa bouche. Il se passa une main sur le visage, puis, se redressant sur le dossier, il se rappela, Ă  ce moment lĂ , de la cause pour laquelle, ils Ă©taient lĂ . Il tourna la tĂȘte vers un homme d’une trentaine d’annĂ©e, blond, le visage sĂ©rieux mais dont on ne percevait quand mĂȘme la trace d’une certaine jeunesse. - Toujours le mĂȘme ?- Oé On vit l’espace de quelques instants une petite flamme apparaĂźtre puis, s’éteindre. Puis, une odeur de fumĂ©e se fit sentir dans la voiture, alors que Dakota se mettait Ă  tirer dessus. Chad entrouvrit lĂ©gĂšrement la fenĂȘtre Ă  cĂŽtĂ© de lui, tout en maugrĂ©ant des paroles incomprĂ©hensible, puis, il C’est peut ĂȘtre bon signe, nan ?- Peut ĂȘtre
- Ecoute
 Tu veux qu’on en parle ?- ArrĂȘte de faire ton psychologue, et Bah, va te faire foutre !- J’y Tu me
 Hey, mais
 C’est
- Matthew ? S’écria Dakota, les yeux grands ouverts, toute trace de mauvaise humeur ayant disparu de son visage lĂ©gĂšrement Oh, putain ! Ca veut dire que Will n’est pas loin. - Il veut nous le prendre, ce connard ! Putain, lui !- Dakota ! Oh putain, l’enculé Dakota avait ouvert la portiĂšre, et sortit sa sacoche. L’instant d’aprĂšs, la portiĂšre venait de se fermer, et Matthew avait levĂ© le regard en leur Toi !- Matthew, va te faire enculĂ© ! Ca fait trois mois qu’on le pourchasse, il est Ă  nous !- DĂ©gage, j’ai trouvĂ© sa piste, j’la garde !- Vaya por culo, saletĂ© d’italien !Il lui cracha au pied, au moment oĂč deux personnes dĂ©barquĂšrent. - Mr Latino !- Bravo la discrĂ©tion, j’vous jure ! On dirait des bleus ! Des gros bleus ! Vient gueuler Chad, courant Ă  Toi, Ta gueules ! S’écriĂšrent les trois autres en mĂȘme que Chad s’apprĂȘtait Ă  rĂ©pondre, le seul lampadaire de la rue se mit aussitĂŽt Ă  dĂ©conner. La lumiĂšre ne cessait de s’éteindre et de se rallumer et ce, de plus en plus rapidement, jusqu’à ce qu’au coin de la rue, un homme encapuchonnĂ© de noir apparut marchant rapidement, mais avec une grĂące dĂ©moniaque. AussitĂŽt, Chad, Matthew et William se cachĂšrent du mieux qu’ils purent quelques mĂštres de la maison qu’ils Ă©taient censĂ©s surveiller des voitures, pour aller se cacher dans un angle, comme des bleus. Dakota s’avança doucement, et Ă  mesure qu’il s’avançait, son apparence changea pour devenir de plus en plus floue, et ainsi disparaĂźtre dans l’obscuritĂ©. L’homme en noir huma l’air, puis comme si il avait sentit l’odeur du Latino, il disparut dans un claquement de doigt. Dakota, surpris, rĂ©apparut, tournant et retournant la tĂȘte. Puis d’un coup, il se mit Ă  courir en direction de la maison. Chad Ă©tait entrain de crocheter le portail, et lorsqu’il l’ouvrit, William, Matthew et Dakota s’y engouffĂšrent. AussitĂŽt, ils se sĂ©parĂšrent pour faire un tour rapide de la maison, sortant leur revolver de leur Ă©tui attachĂ© derriĂšre leur dos. Chad rejoignit Dakota devant la porte du garage. A l’aide de la gouttiĂšre, Dakota commença Ă  grimper sur cette derniĂšre, bientĂŽt rejoint par Chad, qui en plus de cela, indiquait Ă  Dakota oĂč il pouvait poser les pieds. Lorsque l’hispanique fut en haut, il tendit son bras Ă  Parker pour le remonter plus facilement, puis, Dakota glissa un burin du mieux qu’il put dans l’interstice de la fenĂȘtre, et avec un marteau, il tapa dessus doucement, jusqu’à faire sauter le verrou. Chad leva la fenĂȘtre, et pĂ©nĂ©tra dans la piĂšce qui se rĂ©vĂ©lait ĂȘtre une chambre d’enfant. Dans le lit, une jeune fille les regardait les yeux grands ouverts, terrifiĂ©es par leur entrĂ©e. Lorsque Chad s’approcha d’elle, la petite mit les couvertures au dessus de sa couette tout en murmurant pitiĂ©, pitiĂ©, ne me faites pas de mal
 ne me faites pas de mal
 ». Chad tira les couvertures, puis, plaquant ses deux mains, une sur la bouche, une sur le front de la petite, il se mit Ă  prononcer - Douce, douce nuit
 AmĂšne moi ta petite fĂ©e
 Douce, douce nuit
 PrĂȘtes lui, la petite qui affichait un regard terrifiĂ©, ferma ses yeux, puis, s’endormit presque instantanĂ©ment. Dakota entrait dans la piĂšce en refermant doucement la porte. Chad remit les couvertures sur la gamine, tandis que Dakota secouait la tĂȘte, se faisant violence pour ne pas dire comme si il y avait que ça Ă  faire. » InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re A Modern Myth - Mar 13 Nov 2007 - 844 - T’es sĂ»r qu’elle dort ?- Rajoute lui en une couche pour ĂȘtre sĂ»r, ironisa lui fit un doigt avant de sortir de sa sacoche une fiole d’un liquide incolore. La dĂ©bouchant, il appliqua le goulot su son index, puis au niveau du front de la jeune fille, il fit un signe de croix tout en prononçant amen ! ». Juste Ă  ce moment lĂ , la porte de la chambre Ă©clata en morceau. Sur le seuil de la porte, un homme, du moins ce qui y ressemblait. Miezan devait faire dans les alentours des 1m 90. Ne pensant que 65kg, c’est quelqu’un de trĂšs maigre. NĂ©anmoins, cela n’empĂȘchait pas ce dernier d’ĂȘtre imposant comme ci un aura charismatique l’entourait. En effet, outre ses yeux de couleurs indĂ©finissable, d’ĂȘtre recouvert entiĂšrement de tatouages recouvrant ainsi son crĂąne dĂ©garni. L’ornement sur sa robe Ă©tait Dakota bouge toi ! J’m’occupe de cet chose !- Laisse moi 5 minutes !- Pas plus !Dakota sortit une petite bourse de la sacoche oĂč des petites brisures d’ostis se trouvaient. Les disposant en croix chrĂ©tienne sur le corps de la demoiselle qui dormait profondĂ©ment, Chad se tenait devant l’homme, le revolver braquĂ© sur Miezan. Alors que Chad se mit Ă  tirer sur l’homme Ă  la robe Ă  bordure violette, un Ă©clair rouge traversa le regard de Miezan, et automatiquement, dans sa main, une faux apparut et, trĂšs rapidement, il en usa pour bloquer le tir que Chad venait de rĂ©aliser. Si il l’aurait touchĂ©, c’était entre les deux yeux qu’elle serait allĂ©e se loger Oh, merde ! Dakota, bouge toi !- J’fais c’que je peux ! Mais je trouve pas mon feu !- Mais t’es con ou quoi ? Lui hurla Chad tout en tirant sur Miezan qui recommençait Ă  avancer. - DĂ©gage de lĂ  ! Ou tu mourras ! rugit Miezan, tout en se dĂ©plaçant rapidement vers la droite avec une vitesse effrayante. AussitĂŽt, alors qu’on entendait le bruit d’un briquet qui parvenait enfin Ă  s’allumer aprĂšs quelques minutes, l’homme, tant pourchassĂ©, culbuta de l’épaule Chad qui alla s’enfonçait dans l’armoire. Puis, il se releva, prenant sa faux Ă  deux mains, il la leva au dessus de sa tĂȘte pour l’abattre sur le crĂąne de Boucle d’or, lorsque Dakota se mit Ă  lui cracher de l’eau bĂ©nite qu’il venait de se mettre dans la bouche. Cette derniĂšre au contact de l’homme, se mit Ă  le brĂ»ler violemment, lui provoquant ainsi une violente douleur au niveau de la joue droite. Il lĂącha la faux, puis, avec une fĂ©rocitĂ© qui en semblait bien plus accru Ă  cause de la douleur, il se jeta sur le latino qui n’eut pas le temps d’esquiver et donc, se le prit de plein fouet atterrissant au sol avec fracas. A peine eut il le temps de lever la tĂȘte qu’il s’en prenait dĂ©jĂ  une en plein dans la gueule lui faisant voir ainsi les Ă©toiles. Les yeux troubles, il ne put voir exactement ce qu’il se passait autours de lui, le fait juste d’entendre Ă©tait suffisamment stressant le temps qu’il rĂ©cupĂšre sa vue, se tenant maladroitement la mĂąchoire Ă  cause de la YAAARGH ! ! ! !BOOM ! Chad plaqua Miezan contre le mur Ă  cĂŽtĂ© de la petite qui dormait toujours aussi paisiblement. Dakota recommençait Ă  bouger. NĂ©anmoins, ses yeux Ă©taient vitreux et il resta quelques secondes allongĂ©s dans la mĂȘme position, se massant doucement la joue, sentant ainsi un petit liquide chaud se mĂ©langeait Ă  sa salive. Dans les escaliers, on parvenait Ă  entendre un boucan infernal comme si quelqu’un Ă©tait entrain de les monter en courant. Miezan, qui avec une force surhumaine, envoya paĂźtre Chad en le jetant contre l’armoire blanche Ă  motif rose de la petite fille qui dormait tranquillement. A nouveau, Miezan, saisissant sa faux, il s’approcha de Chad, puis, la releva en sa direction, la levant en l’air, au dessus de sa tĂȘte, puis, lorsqu’il s’apprĂȘta Ă  frapper, on entendit une dĂ©tonation suffisamment force pour remettre Dakota debout. Miezan fut projetĂ© contre le mur prĂšs du lit de la petite, puis, en tombant il glissa le long du papier Ă  motif rose, laissant paraĂźtre sur son chemin un liquide rougeĂątre qui ne pouvait ĂȘtre que du sang. William apparut sur le seuil de la piĂšce, canon du fusil Ă  pompe, pointait toujours vers la silhouette de l’homme Ă  la robe noire. Sur le visage de la petite, les quelques gouttes de sang qui avaient jailli sur cette derniĂšre s’évaporĂšrent en fumĂ© dĂšs que ces derniĂšres Ă©taient rentrĂ©s en contact avec la peau de la fillette. La barriĂšre de Dakota n Ă©tait qu’à moitiĂ© faite, mais au moins, elle fonctionnait correctement. Dakota cracha au sol un peu de sang, puis, s’approchant de William qui entrait dans la piĂšce, un sourire aux lĂšvres, Dakota lui demanda - Tu l’as eu p’tite tĂȘte ?- J’espĂšre bien, rĂ©pondit William, un sourire aux lĂšvres, tout en claquant sa main avec celle de Dakota qui lui rendit son derriĂšre, se remit Ă  bouger tout en soupirant. Repoussant ce qui le recouvrait, habits, bois, Ă©chardes, Dakota s’approcha de ce dernier pour l’aider Ă  se relever tout en lui tendant la main. Une fois chose faite, Dakota Merci vieux !- De rien. C’est normal. Finis ton champs de protection sur la OuĂ©. Dit il avec un sortit de sa sacoche une relique bĂ©nite, puis, au moment oĂč il s’agenouilla pour saisir la main de la fillette, prĂšs du corps de Miezan, ce dernier se leva d’un coup, et au moment oĂč Dakota entendit William et Chad prononçaient d’une mĂȘme voix Dakota ! », et qu’il se retourna en leur direction, une main avec une force phĂ©nomĂ©nale le saisit par la nuque. Dakota, de sa main qui Ă©tait libre, tenta de la plaquer sur la main qui le serrait pour tenter de l’en enlever, mais l’homme la lui saisit avec son autre main tout en rĂ©pandant en Dakota une profonde chaleur qui lui donnait mal au cƓur. Dans son autre main, Dakota sentait une intense sensation de sĂ©curitĂ©. Ne sachant ce qu’il se passait et commençant Ă  avoir des Ă©toiles dans les yeux, il se sentit soulever de sol, puis, d’un coup, une violente douleur lui saisit le coup, et au mĂȘme moment, Miezan le lĂącha tout en poussant un cri de douleur. Dakota tomba au sol, la respiration saccadĂ©, tentant de la dĂ©stabilisĂ©e. Chad profita de ce moment pour arracher le fusil Ă  pompe des mains de William pour ensuite, tout en le rechargeant et en vidant le chargeur, il hurla parallĂšlement - Mais tu vas crever oui ? ! ? !!!Miezan encaissa les balles douloureusement tout en tendant sa main non brĂ»lĂ©e par la douleur qu’avait ressentit Dakota, qui suffoquait comme un tordu. Au dernier tir de Parker, l’homme finit pas tomber au sol, raide mort. William s’approcha de Dakota tout en regardant ses marques rouges sur le cou de l’hispanique. Will l’aida Ă  s’asseoir au sol, tout en s’appuyant contre le lit de le fillette oĂč le corps de Miezan gisait un peu plus Ca va
 J’avais la relique dans la main. Dakota ouvrit sa main pour la lui montrer, mais au lieu d’y trouver la relique, l’hispanique constata avec horreur que maintenant, il n’en restait plus que de la poussiĂšre encore fumante. Ah bas, merde
 Ca me l’a niqué - T’inquiĂštes
 J’t’en rachĂšterais une
 RĂ©pliqua William d’un ton faussement compatissant et lĂ©gĂšrement moqueur. Un sourire planait sur ses C’est quoi ce sourire ? LĂ  ? Ptit con ! S’écria Dakota, un sourire aux sifflota. Dakota Ă©clata de rire. Chad, quant Ă  lui, le boulot, c’est le boulot, Ă©tait entrain d’examiner le corps de l’homme. Ce dernier se releva, finissant son inspection, il regarda Dakota et William, puis un Ă  un, il leur fit - Surveillez le ! J’vais rejoindre Matthew. - Euh
 Bah, ouĂ© ! IL est avec les parents de la fillette, dans je ne sais plus quel piĂšce. Y avait des trucs bizarres qui nous ont attaquĂ© toute Ă  l’heure. Chad acquiesça et ramassant son revolver qui se trouvait un peu plus loin, prĂšs de l’armoire, sortit de la piĂšce. On entendit des pas dans l’escalier, puis, William reprit Tu peux pas savoir comment Matthew m’a maudit quand je suis parti tout Ă  l’heure, en claquant la porte pour vous rejoindre. IL se sentait aigri de rien pouvoir faire
- Tu t’es gavĂ© !- Un homme un vrai, ne passe que son temps Ă  se gaver, termina t’il avec un sourire trĂšs explosa de rire, mais son rire se perdit lorsqu’ils virent et entendirent les bruits du corps de Miezan qui se mettait Ă  convulser, Ă  bouger violemment. William et Dakota se rapprochĂšrent du corps de l’homme, et Dakota, regardant quelques instants la situation, finit par s’agenouillĂ©, posant un genou sur le torse de l’homme pour l’empĂȘcher de bouger, puis, il plaqua sa pomme de main gauche sur le front de Miezan tandis que Will sortait la fillette du lit pour la prendre sur lui, la serrant d’une façon protectrice, comme il le faisait avec Eliot ou l’une de ses gamines. Dakota s’écria d’une voix forte, tout en se concentrant sur sa paume de Stop !Le corps de Miezan s’arrĂȘta quelques instant de bouger, l’air grave et mĂ©fiant, montrait une certaine une surveillance de sa part Ă  l’égard du corps qu’il maintenant en dessous de lui. Puis, il reprit, se concentrant un peu Cesse de tourmenter cette Ăąme, si tourmentĂ© ! Rien n’est Ă  toi, ici !Les yeux de Miezan s’ouvrir. Une couleur malfaisante semblait avoir pris possession de ses iris indĂ©finissables. Ce dernier se mit Ă  parler une langue Ă©trange sur le moment mais que Dakota et William connaissaient pour l’avoir de temps en temps entendu le DĂ©mon. Ils n’y comprenaient rien, et Dakota Sors de ce corps, et laisse lui au moins la mort tranquille !- Je n’ai pas d’ordre Ă  recevoir de toi humain ! RĂ©pondit le dĂ©mon qui avait pris possession du corps de Miezan. Sa voix Ă©tait caverneuse et Ă  vous glacer n’importe quelle Je t’ai ordonnĂ© de le quitter !- Et tu comptes t’y prendre comment ? J’y suis ancrĂ© ! C’est autant mon corps que le sien !Dakota ferma les yeux, bandant Ă  nouveau sa concentration sur le creux de sa pomme de main. AussitĂŽt, une fine lueur blanchĂątre commença Ă  apparaĂźtre. Dakota se mit Ă  murmurer si doucement qu’on entendait rien, son visage crispĂ© sous la Aucune de tes ruses ne t’aidera !Miezan se mit Ă  rire. Dakota se mit Ă  tousser violemment, un peu de sang se mit Ă  couler le long de sa commissure de lĂšvre gauche. La voix de l’hispanique commençait Ă  monter, Ă  se faire plus forte On commençait Ă  comprendre ce qu’il Saint d’entre tous les saints
 Donne moi la force
- LĂąche, cria le 
 Donne moi la force de libĂ©rĂ© cette Ăąme sous l’emprise de cette Ăąme dĂ©chue ! Donne moi la force
- LÂCHE ! ! ! !- DONNE MOI LA FORCE DE PURGER CETTE ÂME DE CET ENCULE DE DEMON ! ! !William ne put s’empĂȘcher de sourire. Principal trait de caractĂšre de Dakota il ne supportait pas du tout Ă  ce que l’on s’oppose Ă  lui. La lumiĂšre de sa paume de main devint incandescente puis aussitĂŽt, on entendit une profonde lumiĂšre et un hurlement se fit entendre lorsque les lĂšves de Miezan s’ouvrit Ă  nouveau. Un puissant cri d’horreur et de souffrance se fit entendre, puis, lorsque la lumiĂšre perdit en intensitĂ© pour finir par s’éteindre, on entendit plus le cri. Sur le visage de l’homme, de Miezan, on voyait encore cette trace de douleur sur ce visage. William voyait toujours Dakota maintenir sa pomme de main sur le front de Miezan, sa respiration Ă©tait saccadĂ©e. Cela se voyait aux mouvements de sa cage thoracique. Il Ă©tait pĂąle comme un linge, puis, il eut un petit sourire et il se laissa tomber sur le cĂŽtĂ© du cadavre, son linge s’imbibant un peu plus du sang de Miezan. William vint reposer la petite sur son lit, puis, il tira Dakota un peu plus loin du corps de l’homme pour mieux l’allongĂ© au sol. Ils se regardĂšrent un instant puis, Dakota demanda - Alors ? Il est partir ?- C’est ce qu’il semble
 Puis, il ajouta avec un sourire. T’es rĂ©ellement con de te donner Ă  fond Ă  chaque fois ! C’est limite si tu as encore la force de vivre
- M’fais pas chié  Et il sombra dans l’inconscience.***- Ah ! Il se rĂ©veille ! S’écria la femme de Chad, T’as pas remarquĂ© qu’il se rĂ©veille de plus en plus rapidement ? Remarqua William, vaguement C’est qu’à force, il doit ĂȘtre tellement habituĂ© Ă  se prendre des coups, que ça ne lui fait peut ĂȘtre presque plus rien
 RĂ©pondit AsphodĂšle, dont on entendait Ă  la voix qu’elle On fait dans l’humour, Mme Slayers ? Demanda Dakota, qui venait d’ouvrir les yeux pour finalement, les refermer et les rouvrir doucement pour Ă©viter de se brĂ»ler la rĂ©tine par l’intensitĂ© de la lumiĂšre du soleil qu’il avait en plein gueule. A Modern Myth - Page 1 sur 1 Sujets similaires» A modern myth pv Michael GalaadPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. FICHES DE PRESENTATION & REGISTRES DIVERSSauter vers Description Un homme qui fume c'est plus sain93130 Noisy-le-SecThéùtre / Bajour - Leslie BernardSept frĂšres et sƓurs se retrouvent rĂ©unis pour les obsĂšques de leur pĂšre. Certains se sont perdus de vue depuis longtemps. C’est le moment des retrouvailles, des souvenirs
 Mais comment se parler aprĂšs tant d’annĂ©es d’absence ? La piĂšce du Collectif Bajour, Prix des lycĂ©ens du Festival Impatience 2017, prend appui sur plusieurs textes de rĂ©fĂ©rence ? Retour Ă  Reims de Didier Eribon, La MisĂšre du monde de Bourdieu ou encore des textes de Jean-Luc Lagarce ? autant que sur le travail d’improvisation. Dans une scĂ©nographie Ă©purĂ©e, la troupe de jeunes comĂ©diens donne Ă  voir l’existence d’une famille en prise avec son histoire, les secrets et les non-dits. La piĂšce tisse une toile de souvenirs, esquissant chaque personnage Ă  la lumiĂšre de sa mĂ©moire d’enfant et de sa vie d’adulte. Sur fond de prĂ©occupations intimes, mais aussi sociales et politiques, cette tragĂ©die familiale emporte le spectateur dans un tourbillon de parole joueuse, dans cet art de faire du théùtre de rien,avec excellence. De Bajour // Mise en scĂšne Leslie Bernard // Collaboration artistique Matthias Jacquin // ScĂ©nographie Hector Manuel // LumiĂšres Julia Riggs // Son Louis Katorze // Avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Joachim Pavy, Georges Slowick, Alexandre Virapin, AdĂšle Zouane, Matthias Jacquin, Hector ManuelConditions de 6 Ă  17 eurosSource Agenda Temps Libres Horaires * Date du 01 avril 2021 au 01 avril 2021 Horaire de 20h30 Ă  22h00 * Les manifestations pouvant ĂȘtre supprimĂ©es, annulĂ©es, ajournĂ©es, prenez contact avec les organisateurs avant de vous dĂ©placer. Lieu 93130 - Noisy-le-Sec - théùtre des Bergeries 5 rue Jean JaurĂšs 93130 Noisy le Sec 93130 Noisy-le-Sec Un homme qui fume c'est plus sain HĂŽtels et locations proches. RĂ©servez votre sĂ©jour Noisy-le-Sec maintenant! CONTENUS SPONSORISÉS Une crĂ©ation de BAJOUR, Leslie Bernard Festival d’Avignon off 2018 La Manufacture Voici un parfait exemple de crĂ©ation collective, dans la forme comme dans l’esprit. L’objet s’y prĂȘte singuliĂšrement c’est la thĂ©matique inĂ©puisable de la rĂ©union de famille, qui connaĂźt un vrai succĂšs sur la scĂšne Lagarce comme Ă  l’écran X. Dolan. A ceci prĂšs qu’il ne s’agit pas du retour d’un seul dans le creuset familial, mais du retour de quatre frĂšres dans une famile dispersĂ©e de sept enfants. or, qu’est-ce qui rĂ©unit les familles?? Les mariages et les enterrements. On se retrouve donc pour enterrer le pĂšre. Le pĂšre, c’est donc le grand absent, et c’est aussi le soleil autour duquel gravite toute la fratrie. D’oĂč le dĂ©sarroi du clan et la remise en cause de tous les rapports familiaux. Ajoutons qu’il y a plus absent que l’absent le pĂšre est certes mort, mais on ne parle que de lui, tandis que la mĂšre est non seulement totalement absente mais jamais nommĂ©e, pas mĂȘme une allusion! Juste un dĂ©ni total, et on comprend que l’univers familial qui semble s’organiser autour de la figure du pĂšre, tourne en fait autour d’un trou noir, la mĂšre. Mais le jour des retrouvailles, c’est aussi celui du bilan, voire du rĂšglement de comptes. D’oĂč un dialogue et une suite de scĂšnes glissant inĂ©luctablement du comique au dramatique. c’est la vĂ©ritĂ© des relations qui pointe Ă  travers le dĂ©filĂ© des souvenirs on est heureux de se remĂ©morer ensemble, on regarde les photos, et insensiblement les commentaires tournent Ă  l’aigre et dĂ©voilent ce qu’on n’avait jamais osĂ© dire ou penser. Terrain glissant que celui des souvenirs supposĂ©s communs, mais qui cachent des points de vue divergents pour ne pas dire franchement hostiles. Mais qu’est-ce qui est le plus funeste dans la fratrie, les haines rances ou l’amour inavouable? Peu Ă  peu on se dirige vers le coeur nĂ©vralgique de la fratrie, l’inceste qui fait imploser tous les rapports que l’on croyait installĂ©s. Il fallait donc un travail collectif solide pour faire vivre un tel drame sur le plateau. Ce fut donc une oeuvre commune Ă©crite Ă  huit, Ă  grand renfort d’improvisation, d’exploration, et de mise en commun d’idĂ©es et de rĂ©fĂ©rences Eribon, Lagarce, Bourdieu, Nizan, et de participation du public Ă  cet Ă©gard, le dĂ©but du spectacle est savoureux. C’est en cela que ce spectacle reflĂšte la tendance profonde de nos dĂ©mocraties contemporaines, dans ce qu’elles peuvent porter de plus vivace. On le mesure mieux quand on compare cette piĂšce au spectacle proposĂ© sur la mĂȘme scĂšne par le metteur en scĂšne chinois Meng Jinghui et sa troupe ici un collectif obĂ©issant Ă  merveille, comme une grande machine, Ă  un projet individuel, lĂ  une vraie crĂ©ation collective oĂč chacun est non seulement directement concernĂ© mais est en plus crĂ©ateur. A la favuer de cette comparaison , il apparaĂźt en outre que ce qui intĂ©resse au premier chef le public occidental ce sont les affres des relations familiales oĂč on cultive le non-dit et les ressassements, tandis que le théùtre des annĂ©es 30 et jusque 1970 s’intĂ©ressait surtout au destin collectif des sociĂ©tĂ©s et aux fresques historico-politiques. On ne sera donc pas Ă©tonnĂ© des glissements de registres, des variations de ton et de rythme,des accents psychalanytiques, du jaillissement des rĂ©pliques et de l’humour grinçant typique de l’intelligence collective. Il y a des scĂšnes d’anthologie je ne mentionnerai que celle oĂč les sept frĂšres et soeurs une des deux soeurs a dĂ©finitivement rompu avec le clan jouent au ralenti les actions les plus spectaculaires du match que l’équipe de France a disputĂ© contre le BrĂ©sil en 1998. C’était d’autant plus savoureux au lendemain du soir oĂč l’équipe de France venait de se qualifier pour la demi-finale de la coupe du monde en Russie. On rit jaune ou on rit de bon coeur, on souffre avec eux, ils sont attachants, fragiles, Ă©patants et tellement vrais! Impossible que chacun n’y retrouve pas des Ă©lĂ©ments de sa propre histoire familiale. On peut ĂȘtre certain que le spectacle fera une belle carriĂšre si on l’a ratĂ© Ă  Avignon, on pourra d’ores et dĂ©jĂ  le retouver le 18 dĂ©cembre Ă  l’espace 1789 de Saint-Ouen. MichĂšle Bigot Un homme qui fume c’est plus sain CarrĂ© SĂ©vignĂ©, 13 janvier 2022, Cesson-SĂ©vignĂ©. Un homme qui fume c’est plus sain CarrĂ© SĂ©vignĂ©, le jeudi 13 janvier 2022 Ă  2000 Sept frĂšres et sƓurs se retrouvent pour les obsĂšques de leur pĂšre alors qu’ils se sont perdus de vue depuis longtemps. Comment se parler aprĂšs tant d’annĂ©es d’absence ? Comment se souvenir et reconnaĂźtre ? Et surtout qu’est ce qui les a Ă©loignĂ©s pendant tout ce temps ? Une fratrie joyeuse et vivante, sĂ©parĂ©e par les non-dits et les secrets. Dans une scĂ©nographie Ă©purĂ©e, la troupe de jeunes comĂ©diens donne Ă  voir l’existence d’une famille en prise avec son histoire, les secrets et les non-dits. La piĂšce tisse une toile de souvenirs, esquissant chaque personnage Ă  la lumiĂšre de sa mĂ©moire d’enfant et de sa vie d’adulte. Sur fond de prĂ©occupations intimes, mais aussi sociales et politiques, cette tragĂ©die familiale emporte le spectateur dans un tourbillon de parole joueuse, dans cet art de faire du théùtre de rien, avec excellence. Une expĂ©rience de théùtre jouissive par sa sincĂ©ritĂ© et son Ă©nergie. De 21€ Ă  18€ Théùtre. CrĂ©ation collective de BAJOUR, mise en scĂšne Leslie Bernard CarrĂ© SĂ©vignĂ© 1 rue du bac 35510 Cesson Sevigne Cesson-SĂ©vignĂ© Ille-et-Vilaine Dates et horaires de dĂ©but et de fin annĂ©e – mois – jour – heure 2022-01-13T200000 2022-01-13T213000 Cliquez ici pour ajouter gratuitement un Ă©vĂ©nement dans cet agenda CarrĂ© SĂ©vignĂ© Cesson-SĂ©vignĂ© Ille-et-Vilaine Cesson-SĂ©vignĂ© Ille-et-Vilaine Cesson-SĂ©vignĂ© Ille-et-Vilaine Un homme qui fume c'est plus sain59200 TourcoingUne crĂ©ation de BAJOUR - Prix des lycĂ©ens au Festival ImpatienceC’est l’histoire d’une rĂ©union de famille Ă  l’occasion du dĂ©cĂšs du pĂšre. Mais c’est une piĂšce revigorante que propose le collectif Bajour, nourrie de la fougue de sa jeunesse et d’une ambitieuse dualitĂ© des personnages créés Ă  travers des sĂ©ances d’improvisation et l’exploration des grands mythes de la tragĂ©die antique. En ressort un spectacle Ă  l’expression rĂ©solument contemporaine dans la simplicitĂ© du jeu et de la mise en scĂšne. FidĂšle Ă  son projet de s’adresser au public Ă  travers des interrogations intimes, Un homme qui fume c’est plus sain pose des questions universelles comment vivre en famille par-delĂ  les non-dits, les secrets, les rancƓurs ? Peut-on tracer son propre chemin, loin de son milieu social et des siens, sans les renier ? InspirĂ© de Retour Ă  Reims de Didier Éribon, le spectacle, entre intime et politique, offre une expĂ©rience de théùtre jouissive par sa sincĂ©ritĂ© et son Ă©nergie. Prix largement mĂ©ritĂ©, tant le travail des comĂ©diens est incarnĂ©, brĂ»lant, physique. » Fabienne Pascaud, TĂ©lĂ©rama Les dialogues sont drĂŽles, durs, mĂ©chants, Ă©crits pour trancher ce qu’il restait de liens. Le regard snob de l’amie d’enfance, qui a quittĂ© Cholet dĂšs qu’elle a pu, crucifie sur place la jeune sƓur paumĂ©e au chĂŽmage. Le monde dĂ©crit est cruel, c’est celui de la gĂ©nĂ©ration 1998, déçue par les annĂ©es 2000. » AurĂ©lie Charon, LibĂ©ration Simplement du théùtre incarnĂ©, jouissif et imaginatif en diable. 
 Alors, bien que la piĂšce traite de sujets graves, on sort rĂ©joui et confiant dans la force du théùtre et de l’imaginaire. Un homme qui fume, que ça fait du bien ! » Laura Plas, Les Trois Coups Une crĂ©ation de BAJOUR Mise en scĂšne de Leslie Bernard Production BAJOUR Rennes Coproduction Théùtre National de Bretagne Rennes Avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Georges Slowick, Alexandre Virapin, AdĂšle Zouane Collaboration artistique Matthias Jacquin CrĂ©ation lumiĂšre Julia Riggs CrĂ©ation sonore Louis Katorze ScĂ©nographie Hector Manuel Construction dĂ©cor et rĂ©gie gĂ©nĂ©rale François AupĂ©e Avec le soutien de la ville de Rennes Diffusion CPPC - Centre de Production des Paroles Contemporaines Rennes, Ce spectacle bĂ©nĂ©ficie du soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne et de la SPEDIDAM DurĂ©e du spectacle 1h30 sans entracte Jeudi 18 fĂ©vrier, rencontre avec l’équipe artistique Ă  la fin de la reprĂ©sentationConditions Théùtre Un homme qui fume c'est plus sain 59200 Tourcoing 59, Nord, Hauts-de-France

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